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Un ethnographe, érudit historien et traducteur littéraire : Georges Hérelle (1848-1935) et la pastorale basque

Biographie succincte

Georges Hérelle est né à Pougy-sur-Aube, en Champagne, près de Troyes, le 27 août 1848. Son père, Pierre-Alexis Hérelle (1815-1877), était professeur de philosophie au lycée de Troyes.
Il fait ses études dans ce même lycée, puis à Paris, au collège Sainte-Barbe et au lycée Louis-le-Grand. Ayant échoué à l’oral du concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure, il part à Dijon pour préparer une licence de philosophie, tout en occupant un poste de maître auxiliaire au lycée de la ville.
Titulaire de sa licence en 1871, Georges Hérelle sera, comme son père, professeur de philosophie mais dans diverses régions, tout d’abord au collège de Dieppe (1871-1875), puis au collège de Vitry-le-François (1875-1882), au lycée d’Evreux (1882-1887), au lycée de Cherbourg (1887-1896) et enfin, jusqu’à sa retraite, au lycée de Bayonne (1896-1903).
S’il s’adonne dès ses débuts professoraux à l’érudition, se faisant à la fois bibliographe et historien, il deviendra le traducteur accompli de D’Annunzio et Blasco Ibáñez, entre autres, avant de consacrer tout son labeur au théâtre basque. La fin de sa vie restera vouée à l’étude puisque, retraité de l’enseignement, il travaillera à l’écriture d’un traité sur « l’amour grec », tout en classant et organisant les écrits de sa carrière et de sa vie.
Il meurt le 15 décembre 1935, dans la maison qu’il a occupée dès son arrivée à Bayonne, sise au numéro 23 de la rue Vieille Boucherie, près des remparts. Il avait 87 ans.

Pseudonymes : Agricola Lieberfreund ; L.-R. de Pogey-Castries

Titres et sociabilité : Chevalier de la Légion d’honneur - Correspondant honoraire du Ministère de l’Instruction publique - Membre correspondant du CTHS (Comité des Travaux historiques et scientifiques) - Membre de diverses sociétés savantes, notamment de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne.

L’ŒUVRE ET LA VIE

I - Le bibliographe et l’érudit historien (1877-1890)

Dans les années 1877, Georges Hérelle, professeur au collège de Vitry-le-François, fait la connaissance d’Henri Bouchot (1849-1906), jeune Franc-comtois « d’humeur fort joyeuse » qui, frais émoulu de l’Ecole des chartes, est envoyé à Vitry faire ses premières armes d’archiviste paléographe (il deviendra “l’énergique” conservateur du Cabinet des estampes de la Bibliothèque nationale et membre de l’Institut).
Comme aimait à le déclarer Hérelle, « c’est en sa compagnie que j’ai pris le goût de la paperasse ».
Commence alors une période féconde en travaux érudits, essentiellement consacrés à l’histoire de la Champagne, et traitant tout aussi bien de la Ligue et du protestantisme champenois, des Etats généraux, que de l’invasion allemande de 1544 ou de l’incendie de la ville de Vitry... Ces multiples travaux, ouvrages de référence, donnèrent lieu à des publications qui se sont essentiellement échelonnées de 1877 à 1922 (voir leur liste en bibliographie), alors que cette première activité couvre grosso modo les années 1877-1890.


II - Le traducteur littéraire (1892-1927)

En 1891, Georges Hérelle fait un voyage en Italie et passe six semaines à Naples. Il s’éprend de la langue italienne et, pour entretenir son italien de retour en France, s’abonne au Corriere di Napoli, dans lequel il découvre les premières livraisons, sous forme de feuilletons, de L’Innocente, roman italien de Gabriele D’Annunzio (1863-1938), alors totalement inconnu en France. Georges Hérelle se livre alors au curieux exercice personnel de traduire ces “feuilletons”, puis, se prenant au jeu, fait paraître ces traductions en feuilleton dans le quotidien Le Temps.
L’Intrus (traduction française de L’Innocente) remporte un franc succès auprès du public français, et servira de prélude à une relation suivie, doublée d’une amitié durable, entre l’auteur italien et son traducteur. Hérelle devient « le parfait traducteur de D’Annunzio » et se voit décerner en 1897 le prix Langlois (prix, aujourd’hui disparu, créé en 1868 par l’Académie française pour couronner les meilleures traductions).
Le 2 mai 1894, D’Annunzio écrit à Hérelle :
« Désormais votre nom est lié pour toujours au mien ; nous sommes désormais en France une seule personne (...) je finirai par avoir en vous le traducteur parfait, l’interprète idéal.
Et je fais souvent un rêve, qui se réalisera peut-être : composer un livre dans une pièce, tandis que vous le traduiriez au fur et à mesure dans la pièce contiguë
 ».
Or, Hérelle ne s’en tient pas là et offre durant 25 ans d’autres traductions d’œuvres étrangères, comme celle de Matilde Serao (1856-1927), écrivain et journaliste napolitaine, d’Antonio Fogazzaro (1842-1911), écrivain et poète, de Grazia Deledda (1871-1936), écrivain sarde, Prix Nobel en 1926, ou encore de Guglielmo Ferrero (1871-1942), historien antifasciste. Traduction d’une littérature italienne mais aussi espagnole, Hérelle étant, à partir de 1896, le traducteur patenté de Vicente Blasco Ibáñez (1867-1928), écrivain valencian et politicien.
A considérer l’ensemble des œuvres traduites (voir la liste en bibliographie), on ne peut qu’être frappé par l’originalité d’un esprit non seulement curieux d’une littérature autre, mais surtout capable de se fondre, pour mieux la révéler, dans la diversité d’univers littéraires tels que celui, “artiste” et aristocratique de D’Annunzio, ou celui plus “rustique” et militant de Blasco Ibáñez.
Sur son “art de traduire”, Georges Hérelle déclare :
« Beaucoup de traducteurs sont des professionnels pour qui une traduction est principalement une affaire de librairie. Homme de lettres manqué, pauvre institutrice, veuves sans ressources, ce qu’ils demandent surtout à ce travail ingrat, c’est un peu d’argent. Naturellement, leur intelligence personnelle, le degré de leur culture, la connaissance plus ou moins complète qu’ils ont de la langue étrangère et de leur langue propre, influent beaucoup sur la qualité de leurs traductions ; mais il est certain qu’en général ils se soucient peu de la perfection des besognes qu’ils accomplissent, l’essentiel pour eux est de faire vite. Je me félicite de n’avoir pas voulu être de ces traducteurs professionnels ; mes fonctions universitaires me procuraient les moyens de vivre ; j’ai toujours traduit pour mon plaisir et, si mes traductions ont été fructueuses, il n’en est pas moins vrai que je ne me suis jamais proposé pour objet le profit. Je puis me rendre à moi-même ce témoignage : j’aurais mieux aimé traduire gratis un chef-d’œuvre que d’être largement rétribué pour traduire une œuvre sans valeur. (...) Voici comment je suis devenu traducteur. Ainsi qu’il arrive souvent, c’est un concours de petits hasards qui a déterminé ce grand événement, le plus important peut-être de ma vie  ». Extrait du manuscrit de la Bibliothèque de Troyes : « Comment je suis devenu traducteur. (Observations sur l’art de traduire) ».


III - Le découvreur des pastorales (1899-1930)

En septembre 1896, Georges Hérelle reçoit sa nomination au lycée de Bayonne, il quitte alors la résidence de son ami D’Annunzio, chez qui il séjournait à Francavilla-al-Mare, pour prendre ses dispositions. « Vous allez dans un beau pays où je ne vois que de beaux noms, l’Adour, la Nive, la Nivelle », lui écrit D’Annunzio.
Cette installation au Pays basque marquera le point de départ d’une nouvelle période dans la vie de Georges Hérelle qui se découvrira une véritable passion pour les pastorales basques, son sujet de prédilection des années 1900. Décidément « Hérelle n’était pas de ces spécialistes forcenés qui s’obstinent durant toute leur existence à scruter le même aspect de la réalité » (Lacombe, 1936).

- Un ethnographe des pastorales avant l’heure
Nommé professeur au Lycée de Bayonne en octobre 1896 pour y occuper la chaire de philosophie jusqu’en 1903, Georges Hérelle est alors âgé de 48 ans et consacre tout son temps libre à la traduction. Alors pourquoi et comment s’est-il intéressé au théâtre populaire basque ? La parole lui revient, puisqu’il s’en explique dans un article publié dans le Bulletin du Musée Basque (1932, n° 4), intitulé “ Comment l’idée m’est venue d’étudier le théâtre” :
« C’était au mois de mars 1899. J’habitais Bayonne depuis trois ans et je n’avais jamais entendu parler d’un théâtre basque. Le Pays basque n’était pas encore à la mode, et personne ne s’intéressait à ce qui s’y passait.
Un jour, en sortant du Lycée, comme je causais avec mon collègue et ami M. Leclerc, professeur d’espagnol, il fit allusion aux représentations de pastorales souletines.
Les pastorales souletines ? Qu’est-ce que c’est ? - lui demandai-je, étonné de ce nom inconnu.
Ce sont des pièces de théâtre que jouent de temps à autre, sur la place publique, les jeunes gens de la vallée de la Soule.
Cela doit être intéressant.
Non. Les sujets des pièces sont de vieilles légendes bibliques ou hagiographiques, bonnes pour amuser des enfants, et les acteurs sont des garçons illettrés qui, affublés de costumes ridicules, débitent leurs rôles sur un ton de cantilène, avec des gestes maladroits.
Ce que vous me dites de ce singulier spectacle ne m’ôte point l’envie de le voir. Donnera-t-on bientôt une représentation ?
Je n’en sais rien. Mais j’ai dans la vallée de la Soule, à Licq, un beau-frère, M. Goux, qui, le cas échéant, voudra bien prendre la peine de m’avertir
 » (p. 321).

Georges Hérelle assistera à sa première pastorale le dimanche 16 avril 1899, à Haux, en Soule, pour la représentation d’Abraham. Il en revint littéralement subjugué et n’aura de cesse d’en percer le mystère : « J’étais revenu séduit et comme enivré par la singularité de ce spectacle et surtout par son caractère archaïque. Sans rien connaître encore de l’origine des pastorales, j’avais senti confusément qu’il y avait là quelque chose de très ancien, qui méritait d’être étudié. Ce sentiment prévalu contre toutes les objections que l’on me fit, lorsque je parlai à mes amis d’écrire quelque chose sur ce théâtre » (p. 323).

Ainsi, à compter de cette année 1899 et jusqu’aux débuts de la Première Guerre mondiale, Hérelle assistera à toutes les représentations de pastorales souletines, se faisant aider par ses amis pour la traduction de la langue basque, notant tout avec précision, lieux, époques, metteurs en scène, acteurs, scènes, personnages, costumes, musique, chants, danses, public, finances, etc.
Il en donne la définition suivante :
« Les pastorales basques sont des drames populaires qui se jouent de temps à autre sur la place publique, dans les bourgs et villages de la Soule.
Elles sont appelées ainsi, non pas qu’elles traitent des sujets champêtres, mais parce que la plupart des acteurs sont des pâtres. Et c’est pourquoi on les joue le plus souvent au printemps, avant que les troupeaux partent pour la montagne, et quelquefois aussi à l’automne, lorsqu’ils sont revenus. (...) Il y en a de plusieurs genres : 1° les « trageries » (tragédies) ; 2° les comédies rabelaisiennes ; 3° les farces charivariques ou « asto-lasterrak » (courses aux ânes). (...) il ne faudrait pas croire que ceux qui écrivent ou qui font jouer les pastorales soient des savants : ce sont des gens du peuple, des laboureurs, des cordonniers, des forgerons ; et ils n’ont vraisemblablement connu les sujets de leurs trageries que par les livres de colportage, par la Bibliothèque bleue, etc. De là vient que les plus énormes confusions historiques et géographiques, les anachronismes les plus extraordinaires s’y rencontrent à chaque page.
Les « impresarii » de pastorales se donnent à eux-mêmes les noms de « régents », ou d’ « instituteurs », ou même de « professeurs ». C’est à eux qu’il appartient de constituer la troupe éphémère, de délivrer les copies des rôles, de diriger les répétitions et de souffler pendant la représentation
 ». (Extrait de la “Notice sur les pastorales basques”, In Les Pastorales basques, 1903, p. 3-5).
Bien sûr d’autres avant lui s’étaient intéressés à la pastorale, (Buchon, Duvoisin, Francisque Michel, Chaho, Vinson, Webster, Léon, etc. Voir, ci-après, la bibliographie de Patri Urkizu sur le théâtre basque), mais aucun n’a su fournir une description aussi précise, complète et rigoureuse que celle à laquelle s’est livré corps et âme Georges Hérelle. Ses travaux sont dans ce domaine la référence majeure pour cette période, puisqu’ils offrent un témoignage ethnographique unique de la tradition théâtrale populaire souletine entre 1899 et 1914.

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Bibliographie de P. Urkizu sur les pastorales

- L’archéologue de la pastorale
Mais non content de “radioscopier” la pastorale pendant 15 années, Georges Hérelle veut en percer l’origine et en retracer l’évolution, le Pays basque étant considéré à l’époque comme un formidable conservatoire d’arts et traditions populaires. Il en arrive à la conclusion suivante :
« Si l’on admet que l’origine du théâtre basque remonte effectivement à l’époque où fleurissaient les mystères, toutes les difficultés s’évanouissent. Ce théâtre a été importé vers la fin du XVe siècle dans la Soule, lorsque les représentations de mystères faisaient fureur dans toute la France et il a conservé jusqu’à nos jours les caractères de ses premiers modèles parce que les Basques, en cela comme en beaucoup d’autres choses ont l’esprit éminemment conservateur ».
(Extrait de Les Pastorales à sujets tragiques. Techniques des pièces. Histoire du répertoire, Paris, Champion, 1926, p.112).

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Questionnaire sur les pastorales

- Le conservateur des manuscrits de pastorales
Pour tendre à l’exhaustivité, Hérelle s’est mis en quête de manuscrits de pastorales, lançant une enquête avec questionnaire sur ce genre, faisant recopier les manuscrits découverts par son jeune « collaborateur » souletin, Léopold Irigaray, quand il ne pouvait les acquérir. Il a ainsi retrouvé environ deux cents cahiers de pastorales dont il dressa un catalogue publié en 1920 (cf. le Répertoire des pastorales basques... en bibliographie). Enfin, pour parachever cette entreprise de sauvegarde, il a déposé ses propres manuscrits, acquis ou recopiés, dans trois bibliothèques qui possédaient déjà un fonds de pastorales basques. Comme il l’explique dans la brochure sur Les Pastorales basques de 1903 (p. 12) :
« Il n’existe, croyons-nous, que trois bibliothèques publiques possédant des manuscrits de pastorales. Ce sont :
1° La Bibliothèque nationale
[département des manuscrits, fonds celtique et basque](...) ;
La Bibliothèque municipale de Bayonne(...)
La Bibliothèque municipale de Bordeaux (...) ».
Et de poursuivre par une description de ces documents (Idem, p. 14-16) :
« Les manuscrits de pastorales sont presque tous des cahiers grossièrement cousus, sans couverture, sans feuillets de garde. (...)Beaucoup de manuscrits portent, soit au commencement, soit à la fin, soit dans un endroit quelconque du cahier, des inscriptions curieuses qui font connaître les auteurs et les propriétaires de la copie, les lieux où les pièces ont été jouées, les dates des représentations, etc. ».
Dans cette même publication (Les Pastorales basques), Georges Hérelle déclare posséder 39 manuscrits « achetés de 1899 à 1903 dans la Soule ou copiés par Léopold Irigaray » et précise dans une note de bas de page qu’il « a l’intention de faire relier les meilleurs de ces manuscrits pour les offrir ensuite aux trois bibliothèques qui ont déjà un fonds de pastorales basques » (note 2, p. 13).

Il a effectivement déposé une cinquantaine de manuscrits à la Bibliothèque nationale de France (fonds celtique et basque du département des manuscrits), et une vingtaine auprès des bibliothèques de Bayonne et Bordeaux.


IV - Le théoricien de l’homosexualité (1884-1935)

Retraité de l’enseignement en 1903, Georges Hérelle continuera de se vouer à l’étude, et consacrera la fin de sa vie à l’écriture d’un énorme traité sur « l’amour grec », resté à l’état de manuscrit, mais intitulé par son auteur « Nouvelles études sur l’amour grec » (ms. 3188, 3 volumes). Il faut préciser que Georges Hérelle avait traduit et annoté l’ouvrage du philologue allemand Meier (Moritz Hermann Eduard Meier, 1796-1855), l’Histoire de l’amour grec dans l’antiquité, paru en 1837, traduction qu’il avait publiée sous un pseudonyme (L. R. de Pogey-Castries) en 1930, « augmentée d’un choix de documents originaux et de plusieurs dissertations complémentaires ». Or, ce manuscrit « Nouvelles études sur l’amour grec », resté inédit, n’est pas la simple expression d’une nouvelle curiosité intellectuelle induite par cette traduction, c’est au contraire parce qu’il s’intéressait à ce sujet qu’il a traduit l’ouvrage de Meier. D’ailleurs l’un des trois dossiers de travail rassemblés sous la cote 3257 et intitulé de sa main « Manuscrit sur la pédérastie » a été élaboré à partir des années 1884, donc bien avant la publication de la traduction de l’ Histoire de l’amour grec.
La vocation de ce « Manuscrit sur la pédérastie » reste inconnue, s’agissait-il d’un dossier préparatoire pour l’édition d’un ouvrage à venir, ou devait-il resté inédit et ne témoigner que d’un nouveau centre d’intérêt ? Rien ne permet de le savoir, mais il n’en reste pas moins la concrétisation des recherches de Georges Hérelle sur cette question de “l’inversion”, comme on l’appelait à l’époque, et qu’il travaille à théoriser par-devers soi. On trouve en effet dans ses papiers des coupures de presse de chroniques judiciaires sur des “affaires de mœurs” et des articles de médecins spécialistes de cette question (Westphal, Krafft-Ebing, Moll, pour les Allemands, et Charcot, Magnan et Laupts, pour les Français). Georges Hérelle maîtrise donc parfaitement l’ensemble des théories sur l’homosexualité qui circulent dans les milieux médicaux de cette fin du XIXe siècle, période particulièrement préoccupée par “l’inversion”, dans le cadre notamment des « Archives d’anthropologie criminelle ». Mais il ne se contente pas de connaître l’ensemble de la littérature médicale s’y rapportant, puisque, dans un souci tout scientifique, il élabore, à l’égal de la médecine autorisée, ses propres questionnaires qu’il discute avec ses amis de confiance.
Fait notable, les archives d’Hérelle renferment le questionnaire diffusé par le docteur Laupts, (pseudonyme de Georges Saint-Paul (1870-1937), auteur en 1896 de Tares et poisons, perversion & perversité sexuelles : une enquête médicale sur l’inversion : notes et documents..., ouvrage dont il extraira Le Roman d’un inverti-né, publié anonymement mais préfacé par Emile Zola, Laupts qui comme ses confrères prône des mesures prophylactiques pour lutter contre “l’inversion”).
Cependant, comme le souligne Philippe Lejeune, « Hérelle ne semble pas avoir écrit la « réponse » au questionnaire [de Laupts] (...). Il est resté au seuil de cet acte autobiographique. Nous ne pouvons qu’imaginer pourquoi. Sans doute le désir d’expression était-il contrebalancé par la crainte de voir son propre texte encadré et désamorcé par les commentaires du Dr Laupts. Envoyer la confession, c’aurait été se soumettre. Hérelle avait son propre questionnaire. Tout son dossier sur la pédérastie témoigne d’une grande indépendance d’esprit : c’est l’ébauche d’un livre original, plus nuancé que ne le sera Corydon [d’André Gide]. Mais un livre impossible à publier dans les années 1890. Il a préféré garder le silence et rester libre ». (Lejeune, 1987).
Or, si Hérelle n’a pas pu ou pas voulu accomplir « cet acte autobiographique », il s’est par contre autorisé un acte “auto-archivistique”.


V - Georges Hérelle ou l’archive de soi

Georges Hérelle a été son propre archiviste. Organisant et classant méthodiquement l’ensemble de ses papiers (dossiers, manuscrits, correspondance, livres de sa bibliothèque), il s’est adonné à une véritable “auto-archivistique”, pratique à la fois rétrospective et introspective, avant de déposer l’ensemble de ses écrits, ultimes témoignages de l’œuvre et de la vie, à la bibliothèque de Troyes, son lieu d’origine.
Il livrait ainsi à la postérité une précieuse archive de soi.



LES FONDS GEORGES HERELLE (Bayonne - Troyes - Paris)

BIBLIOTHEQUE DE LA VILLE DE BAYONNE

Le fonds Hérelle de la Bibliothèque de Bayonne se divise en trois parties :
A) Les 15 cahiers de pastorales déposés par Hérelle.
B) Les dossiers de Georges Hérelle relatifs aux pastorales (notes, traductions analyses, etc.).
C) La correspondance passive afférente.

A) Manuscrits de pastorales déposés par G. Hérelle :
Mss 45 à 55 et mss 102 à 105 (dépôts en 1900, 1903, 1911, 1924).
Exemple : ms 45. Saint Claudiens et Sainte Marsimissa. (Cette pastorale est la même que Mustapha le Grand Turc). « Le présent manuscrit a été acheté en 1890 à Viodos par le Dr. Otto Stoll, professeur à l’Université de Zürich, et le Dr. Otto Stoll m’en a fait présent en 1904 ». Signé G. Hérelle. 133ff. (Don G. Hérelle, 1900).

B) Dossiers de travail :
Ms 106. Documents divers sur le Théâtre rural en France. Généralités. Dauphiné, Provence, Bretagne, etc. Théâtre de collège, théâtre comique. 63 articles.
Ms 107. Documents divers sur le Théâtre rural à l’étranger. Italie, Allemagne, Angleterre, Belgique, pays divers. 43 art.
Ms 108. Notes diverses sur le Théâtre basque. Analyses de pastorales. L’Albarak de Larrau. Description des manuscrits de Bordeaux, etc. [1902]. 86 ff.
Ms 109. Notes et documents divers sur le Théâtre basque. Instituteurs de pastorales ; analyses de pastorales ; extraits de divers auteurs ; listes de pastorales appartenant à des particuliers, etc. 45 art.
Ms 110. Notes et documents divers sur le Théâtre basque. Pastorales, mascarades, charivaris. Mes notes sur les manuscrits Pée-Laborde. Les Pastorales aragonaises, le Théâtre de Roussillon, etc. 51 art.
Ms 111. Documents et notes diverses sur le Théâtre basque. Pastorales, mascarades, etc. Copies de didascalies. Manuscrits Pée-Laborde, etc. 37 art. 298 ff.
Ms 112. Notes et documents divers sur le Théâtre basque. Notes sur les représentations auxquelles j’ai assisté. Photographies, cartes postales, etc. 7 art. 215 ff.
Ms 113. Notes diverses sur le Théâtre basque. 15 art. 98 ff.
Ms 114. Notes diverses sur le Théâtre basque. Pastorales, cavalcades, farces charivariques, etc. 30 art. 185 ff.
Ms 115. Notes et analyses. Les Manuscrits de la collection Campan-Latsague, analysés par le chanoine Uhart, avec des notes complémentaires de Léopold Irigaray. 23 art. 61 ff.
Ms 116-118. Traductions de prologues et d’épilogues. Analyses de pièces (pastorales basques). 35 art. Tome I : 222ff. 18 art. Tome II : 243 ff. 21 art. Tome III supplément : 162ff.
Ms 119. Traduction complète de la Pastorale d’Hélène de Constantinople faite par Veaux sur la trad. anglaise de Dodgson. 190ff.
Ms 120. Trad. complète de Clovis, faite par Léopold Irigaray. Epilogue de Jeanne d’Arc en basque. 95 ff.
Ms 121. Napoléon Empereur. Traduction du prologue, de l’épilogue et de la scène de Bayonne. Trad. faite par Leclerc. 24ff.
Ms 122. Trad. complète de Pansart par Léopold Irigaray. Analyse de Chiverona et Marceline . 189ff.
Ms 123. Analyses et trad. partielles de : Mehalçu et Vénus, Saturne et Vénus, Jouanic Hobe et Arlaïta, Bala et Vilota, Petitun et Pétikhuni, Dorimène et le prince Osman. 92ff.
Ms 124. Analyses et traductions partielles de : Malkus et Malkulina, Bacchus, Pierrot et Charrot. 91ff.

C) Correspondance sur les pastorales :
Ms. 652. 1à 7
. Correspondance relative à mes études sur les pastorales basques. 7 volumes. Il s’agit des lettres reçues par G. Hérelle et classées par ordre alphabétique des expéditeurs.



BIBLIOTHEQUE DE L’AGGLOMERATION TROYENNE

Histoire du fonds Hérelle et description :
De 1921 à 1936, Hérelle prit soin de déposer à la bibliothèque de Troyes ses papiers personnels et les livres de sa bibliothèque (environ 950 titres, cf. le “Catalogue” de L. Morel-Payen, manuscrit 3178).
Ce « fonds Hérelle » est un des fleurons de la bibliothèque, il comprend en effet des lettres de D’Annunzio et autres auteurs italiens ou espagnols, voire français (Paul Bourget, Maurice Bouchor, Adrien Juvigny) ; les dossiers préparatoires des traductions ; des études inédites et des volumes de mémoires et souvenirs.
Sauf mention contraire, ce fonds a été déposé par G. Hérelle.

A) 3121-3124
. Gabriele D’Annunzio. Œuvres (manuscrits autographes, le plus souvent).
3121 « Sogno d’un mattino di primavera ». 84ff.
3122 « I sogni delle Stagioni. Sogno d’un tramonto d’autunno ». 1897. 46ff.
3123 « Francesca da Rimini ». 1901. 252ff.
3124. « Sonnets cisalpins ». Autographe calligraphié. 1896. 12ff.
3125. Maria-Antonietta Muratori. « I misteri della Psiche », roman. Manuscrit autographe. 1917. 180ff.
3126-3128. Achille Torelli. Œuvres.
3126 « L’Ultimo convegno ». 1901. 52ff.
3127 « Mademoiselle Sans-Souci », trad. française. 55p.
3128. Trilogia drammatica. Donne antiche e donne moderne. 1897. 45ff.
3129. Duc Carafa D’Andria. « Il remedio della Marchesa ». 34ff.
3130. Francesco Corone « Il ritorno dell’emigrato ». Texte autographe. 28ff.
3131. Correspondance adressée à Georges Hérelle par Ferdinand Brunetière et Joseph Bertrand, pour la Revue des Deux Mondes, au sujet de traductions d’œuvres de Gabriel D’Annunzio et d’autres romanciers italiens, avec des lettres de Neera et d’Antonio Fogazzaro. 1893-1906. 101ff.
3132. Documents concernant le pensionnat de la rue Champeaux à Troyes. 1822-1926. 134ff.
3133. Octave Beuve. Notre-Dame-des-Prés, à Saint-André (Aube). Manuscrit autographe. XXe. 352ff.
3134-3136. Georges Hérelle. Récits concernant Gabriele D’Annunzio. Manuscrits autographes.
3134 « Croisière du yacht « Fantasia » en Italie méridionale, Grèce, Sicile », avec des notes de Gabriele D’Annunzio et E. Scarfoglio. 1895. 194ff. et photos.
3135 « Notolette dannunziane ». Souvenirs, anecdotes, cancans. 1913. 272ff.
3136 « Commentaire de la Laus Vitae de Gabriele D’Annunzio ». 1924-1927. 376ff.
3137. Guido Boggiani. « Giornale di bordo della « Fantasia », copié en partie par Hérelle. 1895-1902. 231ff.
3138. Correspondance adressée à Georges Hérelle par des romanciers espagnols (n°s 15-147 : Vicente et Mario Blasco Ibáñez). 1899-1930. 202p.
3139. Correspondance adressée à G. Hérelle pour des renseignements historiques ou généalogiques (Allemagne - Amérique du Nord - Angleterre - Belgique - Cuba - Grèce - Hollande - Hongrie - Portugal - Suisse - Argentine - Vénézuela. 1872-1932. 141ff.
3140. Mme de Nettancourt-Vaubécourt. Lettres à Georges Hérelle. 1878-1927. 607ff. et 3 liasses.
3141. Adrien Juvigny. Correspondance et documents. 1869-1872. 3 registres et un dossier.
I-II Lettres d’Adrien Juvigny à Paul Bourget. Autographes et copies par Georges Hérelle. 129+90ff.
III Lettres de Paul Bourget à Adrien Juvigny. Autographes et copies par G. Hérelle. 127ff.
IV Documents divers. Fasc. 1, n°s 1-60 « Papiers d’Adrien Juvigny » ; n°s 61-89. Lettres adressées à Adrien Juvigny. Fasc. 2 « Correspondance de Paul Bourget avec Maurice Bouchor ». Autographes et copies de G. Hérelle. 30ff. Fasc. 3 « Extraits de lettres de Paul Bourget à Saint-René-Taillandier, 1872 ». Copies par G. Hérelle. 14ff.

B) 3145-3149. Gabriele D’Annunzio. Œuvres.
3145 Notes adressées à G. Hérelle pour la préface d’Episcopo et Cie. Manuscrit autographe. 1894. 10ff.
3146 Notes à G. Hérelle pour La Fille de Jorio. Manuscrit autographe. 1905. 9p.
3147 Intro. Pour Francesca da Rimini. Manuscrit autographe. 1913. 12ff.
3148 Francesca da Rimini, trad. de G. Hérelle, avec corrections de l’auteur et de Louis Ganderax. 1910. 218p.+placard+11ff.
3149 Le Feu, trad. de G. Hérelle avec corrections de l’auteur. 1900. 448p. en 2 vol.
3150-3151. Georges Hérelle. Récits concernant D’Annunzio. Manuscrits autographes.
3150 « Gabriele D’Annunzio, ou Théorie et pratique de la surhumanité » ? 1928-1929. 222+311ff. en 2 vol.
3151 « Séjour chez G. D’Annunzio à Francavilla-al-Mare. Notes diverses prises sur les conversations que j’ai eues avec Scarfoglio, Matilde Serao, Boggiani, etc. » [Note de G. Hérelle au dos de la page de garde : « J’ai recopié dans la « Croisière de la Fantasia » et dans les « Notolette dannunziane » tout ce qui, dans ce cahier, concerne G. D’Annunzio » : ms 3134 ; 3135]. 1895. 142ff., 4 vol.
3152. G. D’Annunzio. Correspondance avec G. Hérelle. 1891-1927. 455 pièces en 4 recueils : n°s 1-93 : années 1891-1894 ; n°s 94-187 : 1895-1896 ; n°s 188-298 : 1897-1904 ; n°s 299-400 : 1905-1927.
3153. Correspondance adressée à G. Hérelle par des écrivains italiens. 1893-1933. 1108 pièces en 5 recueils : n°s 1-266. Alberti-Crispolti ; 267-427 Dadone-Diotallevi ; 428-586 Ferrari-Giordana ; 587-816 Hanau-Scarfoglio ; 817-1108 Serao-Zuccoli
3154-3155. Georges Hérelle. Récits sur des écrivains italiens. Manuscrits autographes.
3154 « Confidenziali » : souvenirs sur Scarfoglio, Matilde Serao, G. D’Annunzio. 1898-1903. + 137ff. utilisés en partie par G. Hérelle dans les « Notolette dannunziane », ms 3135, et édités par extraits par R. Giglio.
3155. « Dicenda, Tacenda », Naples. 1898. 40p. 2 vol.
3156. Grazia Deledda. « L’ombra del passato. - La Via del Male ». Manuscrit autographe en partie. XXe 9+29ff.
3156 bis. Matilde Serao. « L’Ebbrezza ; il servaggio e la morte », avec trad. de G. Hérelle. XXe 236+256p.

C) 3170. Georges Hérelle. « Petits mémoires littéraires ». Manuscrits autographes. 1867. 1931. 8 cartons. (Don de G. Hérelle)
I-II « Mes ouvrages », avec lettres d’éditeurs. 2vol. 158+257ff.
III « Mes traductions ». 111ff.+32 coupures.
IV-VII « Mes traductions de l’italien » : IV-V « Œuvres de Gabriel D’Annunzio ». 230+214ff. ; VI « Œuvres de Matilde Serao. Grazia Deledda ». 290ff. ; VII « Œuvres de Fogazzero. Ferrero. M. Menotti » et d’autres, en particulier : E. Corradini, Neera. 252ff. ; VIII « Mes traductions de l’espagnol. Œuvres de V. Blasco Ibáñez » et de : M. Lopez-Roberts, R. Dario, V. Garcia Calderon, E. Larreta, E. de Queiros. 168ff.
3171. Correspondance littéraire adressée à G. Hérelle par des écrivains et artistes français. 1872-1933. 2169 pièces en 9 dossiers.
N°s 1-203 Adam-Laurent / Brunot ; 204-479 Calmann-Lévy ; 480-768 Caïn / Etcheverry ; 769 - 1005 Fabre des Essarts / Ganderax ; 1006-1175 Des Gachons / Humbert ; 1176-1443 Ibert / Oudin ; 1444-1729 Paillard / Quicherat ; 1730-1945 Radet / Sully-Prudhomme ; 1946-2106 Le Temps / Zévort.
3172. Correspondance (1869-1932. 230 pièces) adressée à G. Hérelle par : Henri Bouchot, 52 pièces ; Paul Bourget, avec des textes de Paul et quelques lettres de Félix et Justin Bourget, Maurice Bouchor, Auguste Girard, Georges Hérelle, 123 pièces ; Albert Cahen d’Anvers, 55 pièces.
3173. Georges Hérelle. « Mes notes de voyage » : Suisse, Angleterre, Italie, Espagne, Grèce, Algérie, Bayonne, etc. Manuscrit autographe. 1865-1921. 2 vol. 408+143ff.
3174. M.H.E. Meier. Histoire de l’amour grec dans l’antiquité, trad., par G. Hérelle, sous le pseudonyme de L.R. de Pogey-Castries, de l’article “Päderastie” (dans : J.S. Ersch et J.G. Gruber, Allgemeine Encyclopädie der Wissenschaften und Künste. Voir ms 3255). Suivi de : F.G. Welcker, Kleine Schriften, extraits traduits par G. Hérelle. Manuscrit autographe de G. Hérelle, comme les suivants. XXe 197+18ff.
3175. G. Hérelle. « Amour grec : géographie, vocabulaire systématique et bibliographique » (Annexe du n° précédent). XXe 2 cartons 198+169ff.
3176. G. Hérelle. « Vocabulorum graecorum ad rem paiderasticam pertinentium ». 1924. 253ff.
3177. G. Hérelle. « Index alphabeticus deorum, heroum, hominum... qui graeco amori dediti fuerunt et quorum nomina in Antiquorum scriptorum libris reperiuntur ». 1924. 364ff.
3178. L. Morel-Payen. Catalogue des livres imprimés et manuscrits donnés à la Bibliothèque de Troyes par G. Hérelle. 1921-1932. 78ff.
3188. G. Hérelle. « Nouvelles études sur l’amour grec ». Manuscrit autographe 1935, 3 vol. (Don de Georges Hérelle).

D) 3255. M.H.E. Meier. Histoire de l’amour grec... trad. en partie autographe par G. Hérelle 2e éd. (voir ms 3174). 138ff.
3256. G. Hérelle. « Anthologie de l’amour grec ». Manuscrit autographe. (Voir mss 3174-3177 ; 3188 et sqq.). XXe 58ff.
3257. G. Hérelle. Manuscrit et questionnaires sur la pédérastie. XXe. 3 dossiers.
3258. G. Hérelle. « Répertoire de quelques livres spéciaux de ma bibliothèque ». (Voir ms 3178). XXe 96+12ff.
3259. G. Hérelle. Lettres à Lucien Morel-Payen. 1925-1935. 51pièces. (Don de Madame Morel-Payen).

E) 3341-3354. Correspondance familiale (don de Anna-Hélène Chaubard, petite-nièce de Hérelle, en 1973). 1848-1926. 14 dossiers, 2762ff.

« Une correspondance, c’est la vie réelle, saisie et fixée, non pas immobile comme dans une image photographique, mais ondoyante et diverse avec sa physionomie changeante et ses traits instables ». (G. Hérelle, .Avertissement. La Réforme et la Ligue en Champagne).

3341 Lettres de la famille Gaudefroy. 1848-1934. 62ff.
3342 Lettres de la famille Lignier, adressées pour la plupart aux parents de G. Hérelle. 1845-1873. 104ff.
3343 Lettres de Pierre-Alexis Hérelle et de sa femme Elisa Lignier, parents de G. Hérelle, entre eux, et de G. Hérelle à ses parents. 1845-1865. 179ff.
3344 Correspondance d’Emile Hérelle, frère de Georges. 1855-1870. 182ff.
3345 à 3348. Correspondance croisée de G. Hérelle et ses parents. G. Hérelle à Paris (élève à Sainte-Barbe).1865-1869. 770ff.
3349. Idem. G. Hérelle à Dijon et pendant la guerre. Déc. 1870-juin 1871. 278ff.
3350. Idem. Hérelle à Dieppe. Juillet 1871-août 1873. 337ff.
3351. Idem. A Paris, 1873-1875. 261ff.
3352. Idem. A Vitry-le-François. Oct. 1875-sept. 1881. 331ff.
3353. Lettres de G. Hérelle et de sa mère pendant sa nomination à Evreux. 1882-1886. 121ff.
3354. Correspondance de G. Hérelle avec sa famille, nomination à Cherbourg. 1887-1896+quelques lettres de ses neveux. 1892-1926. 137ff.

F) 3389-3405. G. Hérelle. Dossiers de notes manuscrites, de coupures de presse et de brochures sur l’homosexualité (voir aussi les mss. 3174-3177, 3188, 3255-3258). XIXe-XXe. 18 vol.
3389 « Extraits d’auteurs grecs. F. 1-15 Quelques notes sur Socrate. F. 16-136. Traductions partielles d’auteurs grecs. F. 137-154. Notes sur Catulle et Calpurnius Siculus ».
3390 « France : histoire, documents, législation. Extraits d’ouvrages médicaux ou théologiques ». 165ff.
3391 « Etranger : Allemagne, Angleterre et Amérique, Espagne et Portugal ». 146ff.
3392 « Italie, Belgique et Hollande, Russie, Asie, Afrique et Amérique centrale » (avec des souvenirs personnels d’Italie). 215ff.
3393 « Notes et extraits d’auteurs grecs et de Rome ». 242ff.
3394 « Histoire : Moyen Age, Renaissance, XVIIe, XVIIIe ». 230ff.
3395 « Période contemporaine. 1) Littérature, art. 2) Anecdotes contemporaines ex diariis, 1858-1887 ». 150ff.
3396 « Anecdotes, 1888-1926 ». 163ff.
3397-3398 Brochures imprimées concernant des affaires judiciaires, avec quelques notes manuscrites : 3397 L’Affaire Benoît, roman feuilleton publié par La Lanterne à partir du 3 oct. 1887. L’Affaire Jeanson, par les docteurs H. Bonnet et B.A. Morel (3 brochures imprimées, 1869-1870). 4 pièces, 83ff. + 35+120+111p. 3398. F. 1-90. Notes de lecture. F. 91-184. Catalogues de libraires, 1883-1900. 2 dossiers. 184ff.
3399-3405 bis Brochures imprimées :
3399 « France » : articles de médecins.
N° 1. E. Laurent dans La Cocarde, 1891-1892. 33ff. N° 2. Jean-Martin Charat et Valentin Magnan, 38+27p. N°s 4-5. Legrain, 32+64p. N° 6. J.-P. - Henry Coutagne, 21p. N° 7. Loÿs Brueyre, 57+16p. N° 8. Les Matinées du roi de Prusse, 56p. (8 brochures)
3400 « Italie ». N° 1. F. Pujia et M. Bianchi, 24p. N° 2. R.P. Capano, 32p. N° 3. P. Nuccio, 20p. N° 4. A. Raffalovich, 113p. N° 5. Rivista sperimentale di medecina legale, 1878, 128p.
3401 « Divers » (8 brochures). N. Grabowsky 61p. M. Grohe, 22p. J. Guttzeit, 76p. O. Hartmann, 27p. M. Hirschfeld, 71p. Richter, 36p. O. Sero, 89p. W. Thal, 91p.
3402-3403 Carl-Heinrich Ulrichs. Œuvres juridiques sur l’homosexualité (12 brochures. 1137p.) : Vindex. Inclusa. Vindicta. Formatrix. Ara spei. Gladius Furens. Memnon. Incubus. Argonauticus. Promotheus. Araxes. Kritiche Pfeile.
3404 « Affaire Gélinier-Touzard », art. de journaux, 1873. 44ff.
3405 « Affaire Oscar Wilde, 1895 », articles de journaux anglais et français (233ff.)
3405 bis G. Hérelle. « Bibliographia paedica ». Répertoire alphabétique, 1899-1903. Manuscrit autographe. 6 dossiers. XIX-XXes. 18 vol.

G) 3494
. « Photographies d’hommes et de femmes de lettres italiens, espagnols, français », avec autographes (20 photos). N°s 1,2- Blasco Ibáñez ; 3- Garcia Calderon ; 4- F. Trigo ; 5- A . France ; 6- G. Hérelle ; 7- E. Rostand ; 8- A. Barbiera ; 9- Sante Bargellini ; 10- A. Cantoni ; 11- G. Deledda (3 photos) ; 12- Gigli (2 photos) ; 13- A. Fogazzaro ; 14- A. Lauria ; 15- Neera - 16- Serao - 17- Zuccoli.



UN PETIT FONDS HERELLE A LA BIBLIOTHEQUE NATIONALE

Au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale, on trouve des lettres envoyées par Georges Hérelle aux cotes suivantes :
Cote 13013, ff. 19-21, (Papiers Henri Omont (1857-1940, archiviste-paléographe, conservateur du Cabinet des manuscrits à la Bibliothèque nationale, spécialiste de paléographie grecque).
Cote 24496 (2), ff. 100-105 (Correspondance et papiers de Louis Havet (1849-1925), professeur de philologie latine au Collège de France).
Cote 24532, ff. 200-215 (Correspondance de Germain Bapst (1853-1921), d’une famille de joailliers, industriel, historien, archéologue, bibliophile).
Cote 25040, ff. 369-602 (Papiers de Ferdinand Brunetière (1849-1906), critique littéraire surnommé le “préfet de police de la littérature”, historien de la littérature, essayiste, professeur à l’Ecole normale, Académicien en 1893, collaborateur puis directeur (en 1895) de la Revue des Deux Mondes).

Ms 10812 : « Notes recueillies par G. Hérelle, principalement aux archives municipales et à la bibliothèque municipale de Verdun, concernant soit la période de la Réforme et de la Ligue, soit la maison de Nettancourt et ses alliances ». 257ff. (Don de M. G. Hérelle).



TRAVAUX PUBLIES PAR GEORGES HERELLE

« Tant que nos livres subsistent nous ne sommes pas tout à fait morts ; nous pouvons être momentanément rappelés à la lumière par quelque érudit, qui, en les feuilletant, ressuscitera pour un jour notre nom et nos idées ». Georges Hérelle.


I - TRAVAUX D’ERUDITION

1869. Le Musée gallo-romain de Saint-Germain. (Premier prix (vétérans). Rhétorique - Vers latins, par G. Hérelle, élève du lycée impérial Louis-le-Grand. Institution Sainte-Barbe). In : Concours généraux. Devoirs donnés au Concours général des lycées et collèges de Paris, de Versailles et des départements suivis de copies d’élèves couronnés, recueillis et publiés par N.A. Dubois. Année 1867. Paris, J. Delalain et fils.
1869. Le Père Malebranche. Le Propagateur de l’Aube, 17 nov. 1869
1869. Monsieur Sainte-Beuve (signé G.H.). Le Propagateur de l’Aube, 20 oct. 1869.
1872. De l’industrie dans ses rapports avec la civilisation. Discours prononcé à la distribution des prix du Collège de Dieppe, 10 août 1872. Dieppe, Impr. Emile Delevoye.
1875. Le dessèchement du Zuiderzée. Revue des Deux Mondes, 15 nov, p. 456-468.
1876. Histoire du Collège. Discours prononcé à la distribution des prix du Collège de Vitry-le-François le 7 août 1876 par M. G. Hérelle, professeur de philosophie. Vitry-le-François, Typographie Pessez et Cie, 21p.
1876. A propos des manuscrits de la Bibliothèque de Vitry-le-François. Mémoires de la Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François, t. VII, p. 150-180. Puis Notice sur les manuscrits de la bibliothèque de Vitry-le-François par M. G. Hérelle. Vitry-le-François, Impr. De Pessez, 33p.
1877. Catalogue des manuscrits de la Bibliothèque de Vitry-le-François, précédé d’une introduction par G. Hérelle. Paris, Menu, XV-84p.
1877. Histoire du Collège de Vitry-le-François (1567-1850). Documents inédits tirés des Archives municipales. Revue de Champagne et de Brie, p. 96-105 ; p. 171-182 ; p. 252-261 et Paris, Henri Menu.
1877. La charte de Possesse et autres documents inédits, publiés par M. Georges Hérelle, Professeur de philosophie. Mémoires de la Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François, tome VIII, 1877, p. 223-244 et Vitry-le-François, Typographie de F.-V. Bitsch, 1878, 24p.
1878. Louis XVII en Champagne (an VI - an X) d’après les documents originaux. Le Messager de la Marne, 4-29 juin et Paris, L. Hurtau, 103p.
1878. Documents inédits sur les Etats-généraux (1482-1789) tirés des Archives de Vitry-le-François, et publiés avec une introduction et des notes par G. Hérelle. Mémoires de la Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François, t. IX, p. 115-374 et Paris, H. Champion, 1879, 260p.
1878. Mémoire pour les habitants de Vitry-le-Perthois contre ceux de Vitry-le-François (1587) publié par G. Hérelle. Revue de Champagne et de Brie, p. 184-202 et Paris, Librairie de H. Menu, 23p.
1879. Histoire de la relique du Très-Saint Nombril de N.S.J.C., conservée jadis dans l’Eglise Notre-Dame de Châlons. Le Messager de la Marne, 19, 22, 24 avril, 30p.
1879. Notes chronologiques sur le village et la famille de Nettancourt. (D’après des documents originaux). Revue de Champagne et de Brie, tome VI, p. 89-100.
1879. Notice historique et généalogique sur la famille de Lalain de Vitry-le-François. Vitry-le-François, Pessez et Cie, 113p.
1879. La Société de lecture à haute voix (à Vitry-le-François). Le Messager de la Marne, 26 avril 1879.
1879-1880. Mémoires d’Hippolyte Thibaut, prêtre à Sainte-Menehould, sur les deux sièges de cette ville en 1652 et 1653. Publiés par G. Hérelle. Le Cabinet historique, seconde série, t. III, 1879, p. 49-74 ; t. IV, 1880, p. 49-82.
1879-1880. Viaixnes (Dom Thierry de). Correspondance inédite (publiée par G. Hérelle). La Revue de Champagne et de Brie, t. VII, 1879, p. 401-409 ; t. VIII, 1880, p. 57-63 ; 214-220 ; 308-310 ; 461-466 ; t. IX, 1880, p. 38-45 ; 141-151. Et Arcis-sur-Aube, L. Frémont, 1880, 53p.
1880. Socrate et l’éducation athénienne, discours prononcé à la distribution des prix par G. Hérelle. Vitry-le-François, Impr. De Pessez et Cie, 40p.
1881. La Noblesse (signé X). Le Messager de la Marne, 8, 13, 22 oct. 1881. Puis Vitry-le-François, Pessez et Cie, 19p.
1881. Notes historiques sur le village de Tours-sur-Marne. Revue de Champagne et de Brie, tome XI, p. 394-402.
1881. Décrets de la Convention relatifs à René Descartes. Revue philosophique, janvier 1881, p. 89-90.
1881. Deux testaments du XIIIe siècle. Revue de Champagne et de Brie, tome X, p. 115-119.
1881. Mémoire des choses plus notables advenues en la Province de Champagne (1585-1598). Publié sur le manuscrit de la Bibliothèque nationale avec une introduction et des notes par G. Hérelle. Travaux de l’Académie nationale de Reims, t. LXVIII, p. 289-500 et Reims, Impr. Coopérative, 1882, 224p.
1882. Notice sur la création de l’échevinage de Vitry-le-François, d’après des documents inédits. Mémoires de la Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François, tome X, p. 45-114.
1882. Paillard, Charles. L’invasion allemande en 1544. Fragments d’une histoire militaire et diplomatique de l’expédition de Charles Quint, écrite sur les documents originaux inédits des Archives de Bruxelles, de Vienne et de Venise. Ouvrage posthume de Charles Paillard, lauréat de l’Institut de France, chargé de mission du gouvernement français à Bruxelles, mis en ordre et publiés avec l’autorisation de la famille par G. Hérelle. Mémoires de la Société des Sciences et Arts deVitry-le-François, t. XII, 1882, p. 209-635 et Paris, Champion, 1884, VI - 449p.
1883. Observations sur l’enseignement de la psychologie et de la morale dans les Ecoles normales primaires. La Revue pédagogique, 15 mars 1883, p. 219-234.
1884. Répertoire général et analytique des principaux fonds anciens conservés aux archives départementales de la Marne, dressé par Georges Hérelle. Arcis-sur-Aube, L. Frémont, 242p. Publié aussi dans La Revue de Champagne et de Brie (n°s datés 1882-1890) : 1ère série, t. XIII, 1882, p. 177-182 ; t. XV, 1883, p. 5-11 ; t. XVI, 1884, p. 352-360 ; t. XVII, 1884, p. 238-248 ; t. XVIII, 1885, p. 341-350, p. 428-437 ; t. XX, 1886, p. 355-363, p. 446-450 ; t. XXII, 1887, p. 32-39, p. 208-214, p. 441-455 ; t. XXIII, 1887, p. 431-446 ; t. XXIV, 1888, p. 447-460 ; t. XXV, 1888, p. 55-58, p. 303-308, p. 361-370. 2e série, t. I, 1889, p. 126-138, p. 554-562, p. 704-712, p. 842-849 ; t. II, 1890, p. 54-59, p. 206-213, p. 411-430, p. 758-778.
1887. Les friponneries de Pierre Richelet (signé G. Hérelle). La Revue de Champagne et de Brie, t. XXII, p. 161-175.
1887 et 1892. La Réforme et la Ligue en Champagne. Documents, par G. Hérelle. Mémoires de la Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François, t. XIII, 1883-1884, p. 77-530 ; t. XVI, 1889-1890, p. 1-637. Et Paris, Champion, 2 vol. : I- Lettres conservées en original ou en copie authentique dans les archives municipales de Châlons-sur-Marne, Reims, Sainte-Menehould, Saint-Dizier et Vitry-le-François (1546-1598), recueillies par G. Hérelle, 1887, XIII-445p. ; II- Pièces diverses publiées sur les manuscrits de la Bibliothèque nationale et de plusieurs dépôts de province (1559-1600), recueillies par G. Hérelle, 1892, 637p.
1889. Catalogue des chevaliers de l’ordre de Saint Jean de Jérusalem du prieuré de Champagne, publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque de l’Arsenal. La Revue de Champagne et de Brie, 2e série, tome I, p. 641-652 et Arcis-sur-Aube, Impr. De L. Frémont, 1890, 16p.
1890. La Jeunesse contemporaine. Discours prononcé à la distribution des prix du Lycée de Cherbourg, le 2 août 1890. Cherbourg, Impr. E. Le Maout ; et Impr. J. Killy-Fleury, 1892, 12p.
1894. Un romancier socialiste en Italie. Francesco Mastriani. La Revue de Paris, 15 juillet 1894, p. 273-295.
1898. Chartes en langue vulgaire conservée aux Archives départementales de la Marne (Série G), années 1237-1337, par M. Hérelle, professeur au lycée de Bayonne et M. Pélicier, archiviste de la Marne. Bulletin historique et philologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, p. 624-717 et Paris, Impr. Nationale, 94p.
1899. La Jeunesse contemporaine. Discours prononcé par G. Hérelle à la distribution des prix du Lycée de Bayonne, le 29 juillet 1899. Bayonne, Impr. Lespès sœurs, E. Chequinez successeur, 15p.
1903-1908. Documents inédits sur le protestantisme à Vitry-le-François, Epense, Heiltz-le-Maurupt, Nettancourt et Vassy, depuis la fin des guerres de religion jusqu’à la Révolution française, recueillis et publiés par G. Hérelle. Paris, A. Picard, 3 vol. : I- (1596-1688), 1903, 336p. ; II- (1687-1789), 1906, 287p. ; III- Appendice : Chronique sommaire des églises, conversions, inhumations, fugitifs et réfugiés, biens confisqués, 1908, 525p. Et Mémoires de la Société des Sciences et Arts de Vitry-le-François, t. XXII, 1904, p. 7-331 ; t. XXIV, 1906, p. 421-699 ; t. XXVI, 1910, p. 3-537.
1921. Projet de Monument aux Morts pour la ville de bayonne. « Nous devons aux héros et aux justes morts une tombe tranquille où les lauriers ni les oliviers ne meurent jamais ». (A. France). Bayonne, Impr. A. Foltzer, 15p.
1923. La prise, l’incendie et la ruine de Vitry-en-Perthois (24 juillet 1544) et la translation de la ville ruinée au lieu de Moncourt sous le nom de Vitry-le-François. Bulletin de la Société des sciences et Arts de Vitry-le-François, tome XXX, p. 1-227.
1923. Le théâtre rural dans la région pyrénéenne (A l’exception du pays basque). Annales du Midi, t. XXXV, p. 154-183 ; Toulouse, Ed. Privat, 1923, 32p.
1932. Notes sur la vie et sur les travaux de J. Saroïhandy. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne, p. 447-454.



II - TRADUCTIONS PUBLIEES PAR HERELLE

Traductions de l’italien (par ordre alphabétique d’auteur) :

Butti, Enrico Annibale
(1868-1912)
1896. L’Ame. (Mémoires d’Alberto Sarcori). Revue hebdomadaire, 22 fév., p. 506-533 ; 29 fév., p. 668-692 ; 7 mars, p. 29-57 ; 14 mars, p. 190-219.

D’Annunzio, Gabriele
(1863-1938)
a) Publications d’Hérelle sur G. D’Annunzio et son œuvre :
1893
. Notes biographiques sur G. D’Annunzio. In : A. Pigeon, « Gabriele D’Annunzio. Poète et romancier italien », La Revue hebdomadaire, 24 juin 1893, p. 599-604.
1898. « La Gioconda » de Gabriel D’Annunzio (signé X). Biarritz-Thermal, 25-31 déc.
1901. Notes sur « Le Feu » de Gabriel D’Annunzio. Comment ce roman a été écrit. Biarritz-Thermal, 10-17 fév. 1901.
1901. Notes sur « Le Feu » de Gabriele D’Annunzio (suite). Comment « Le Feu » a été accueilli. Quel est le vrai sujet du « Feu ». Pourquoi les femmes se sont-elles éprises des livres de Gabriel D’Annunzio ? Pourquoi en sont-elles les plus ferventes admiratrices ? Biarritz-Thermal, 17-24 février 1901.
1933. Correspondance. « L’Enfant de volupté » (Lettre de Georges Hérelle). Le Temps, 4 juillet 1833.
b) Œuvre traduite :
1892
. L’Intrus. Le Temps, 24 sept.-6 nov. 1892. Et Les Romans de la rose. L’Intrus. Paris, Calmann-Lévy, 1893, 387p.
1893. Le Martyr, nouvelle. Revue hebdomadaire, 2 sept. 1893, p. 124-137.
1893. Les Mains - Au poète Andrea Sperelli - Villa Righi (poèmes traduits par G. Hérelle) In Gabriele D’Annunzio. Poète et romancier italien / A. Pigeon. La Revue hebdomadaire, 24 juin 1893, p. 596-613.
1894. Poésies de G. D’Annunzio. La Revue hebdomadaire, 27 janv. 1894, p. 623-627. (Le Vœu - Un souvenir - En vain - Consolation).
1894. Episcopo et Cie (nouvelle). La Revue de Paris, 1er février, p. 112-146 ; 15 février, p. 34-58.
1894. Les Héros (nouvelle). Le Gaulois, 31 mars.
1894. La Sieste. Nouvelle. La Revue de Paris, 15 juin, p. 185-203.
1894. Les Sequins. Nouvelle. La Revue hebdomadaire, 30 juin, p. 781-788.
1894. Saint-Pantaléon. Nouvelle. La Revue hebdomadaire, 15 sept., p. 376-390.
1894-1895. L’Enfant de volupté. La Revue de Paris, 15 déc. 1894, p. 683-730 ; 1er janv. 1895, p. 65-107 ; 15 janv., p. 321-365 ; 1er fév., p. 470-506 ; 15 fév., p. 733-788 ; 1er mars, p. 86-116 ; 15 mars, p. 302-343. Et Les Romans de la rose. L’Enfant de volupté. Paris, Calmann-Lévy, 1895, 417p.
1895. Annales d’Anna (nouvelle). La Revue hebdomadaire, 12 janvier, p. 282-302 et 19 janvier, p. 424-457.
1895. Les Cloches (nouvelle). Le Gaulois, 2 janvier.
1895. Triomphe de la mort. La Revue des Deux Mondes, 1er juin, p. 598-642 ; 15 juin, p. 721-776 ; 1er juillet, p. 93-118 ; 15 juillet, p. 241-295 ; 1er août, p. 481-533. Puis Les Romans de la rose. Triomphe de la mort. Paris, Calmann-Lévy, 1896, 475p.
1895. Episcopo et Cie (et autres nouvelles : Les Cloches - La Belle-sœur - La Sieste - La Huche - Les Sequins - Le Martyr - Saint Pantaléon - Le Héros - Annales d’Anna). Paris, Calmann-Lévy, 392p.
1896. Poema paradisiaco de Gabriel d’Annunzio. L’Aube, revue artistique littéraire, juillet, p. 51-52 (En vain - Un souvenir - Sur un air ancien) ; sept., p. 85 (Romance de la femme voilée - Un rêve).
1896. Les Vierges aux rochers. La Revue des Deux Mondes, 1er sept., p. 31-65 ; 15 sept., p. 241-276 ; 1er oct., p. 507-540 ; 15 oct., p. 851-876. Puis Les Romans du lys. Les Vierges aux rochers. Paris, Calmann-Lévy, 1897, II-364p.
1897. Le Songe d’une matinée de printemps (théâtre). La Revue de Paris, 1er juin, p. 453-485.
1898. La Ville morte. Tragédie moderne en 5 actes. Paris, Calmann-Lévy, 124p.
1899. Le Songe d’un soir d’automne (théâtre). La Revue de Paris, 15 fév., p. 673-700. Puis Le Songe d’un soir d’automne. Poème tragique en un acte de Gabriele D’Annunzio. Version française de G. Hérelle. Musique de R. Torre Alfina. Paris, E. Fromont, 1907, 223p.
1900. Le Feu. La Revue de Paris, 1er mai, p. 1-61 ; 15 mai, p. 241-287 ; 1er juin, p. 481-533 ; 15 juin, p. 722-771 ; 1er juillet, p. 31-66 ; 15 juillet, p. 378-428. Puis Les Romans de la grenade. Le Feu. Paris, Calmann-Lévy, 1901, 443p.
1902. La Gioconda. Tragédie. La Revue de Paris, 1er mai, p. 1-53.
1903. Les Victoires mutilées. Trois tragédies traduites de l’italien par G. Hérelle (La Gioconda - La Ville morte - La Gloire). Paris, Calmann-Lévy, 327p.
1905. La Fille de Jorio (théâtre). L’Illustration théâtrale, 18 février, 32p. Et La Fille de Jorio, tragédie pastorale. Paris, Calmann-Lévy, 1905, 203p., gravures de A. de Karolis.
1910
. La Chatte. Les Mille nouvelles nouvelles, revue mensuelle pour tous (Paris, La Renaissance du Livre), n°1, février, p. 13-19.
1910-1911. Francesca da Rimini, tragédie en cinq actes. La Revue de Paris, 1er déc. 1910, p. 449-497 (1er et 2e actes) ; 15 déc.1910, p. 749-770 (3e acte) ; 1er janv. 1911, p. 55-79 (4e et 5e actes). Puis Paris, Calmann-Lévy, 1913, VII-274p.
1911
. Les Lions rouges (et autres nouvelles). Paris, Pierre Lafitte et Cie (Idéal-Bibliothèque ; 23). Ill. de Lobel-Riche.
1912. Poésies, 1878-1893. Paris, Calmann-Lévy, IV-438p.
1924. Au pays natal, aux trois sœurs et à la mère (poésie). La Revue de Genève, février, p. 129-133.
1924. Le Printemps à Fiesole (poésie). La Revue européenne, 1er avril, p. 1-5
1924. Les Cités terribles (poésie). La Revue européenne, 1er juillet, p. 3-6.
1926. La Nuit d’été (poésie). La Revue européenne, 1er nov., p. 1-9.
1927. O vie ! (poésie). La Revue européenne, 15 août, p. 102-106.

Deledda, Grazia (1871-1936). Prix Nobel de littérature 1926
1903. Elias Portolu. La Revue des Deux Mondes, 1er avril, p. 518-549 ; 15 avril, p. 758-798 ; 1er mai, p. 41-76 ; 15 mai, p. 279-311. Puis Paris, Calmann-Lévy, 1903, X-338p.
1905. Cendres. La Revue des Deux Mondes, 15 fév., p. 721-773 ; 1er mars, p. 5-50 ; 15 mars, p. 273-313 ; 1er avril, p. 591-641. Puis Paris, Calmann-Lévy, 1905, 395p.
1905. Contes sardes. La Revue de Paris : La Ressemblance, 1er sept., p. 117-131 ; Donna Jusepa, 15 sept., p. 417-432 ; Les Deux justices, 1er nov. 1905, p. 163-178.
1908. L’Ombre du passé. La Revue des Deux Mondes, 15 fév., p. 721-766 ; 1er mars, p. 5-51 ; 15 mars, p. 312-350 ; 1er avril, p. 550-589. Réédité sous le titre Le Fantôme du passé. Paris, Calmann-Lévy, 1908, 352p.
1908. La Voie du mal. Mœurs sardes. La Revue de Paris, 15 mai, p. 225-277 ; 1er juin, p. 485-531 ; 15 juin, p. 785-813 ; 1er juillet, p. 99-154 ; 15 juillet, p. 395-427. La Voie du mal, roman. Paris, Calmann-Lévy, 1909, 413p.

Ferrero, Guglielmo (1871-1942)
1910. Rome dans la culture moderne. La Revue des Deux Mondes, 1er mai, p. 60-83. Réédité dans G. Ferrero. Le Génie latin et le monde moderne. Paris, B. Grasset, 1917, p. 81-123.
1912. Entre les deux mondes. La Revue des Deux Mondes, 15 déc., p. 766-808 ; 1er janv. , p. 58-94 ; 15 janv., p. 322-366 ; 1er fév., p. 525-576 ; 15 fév., p. 816-859 ; 1er mars, p. 81-111 ; 15 mars, p. 328-357. Puis Paris, Plon-Nourrit et Cie, 1913, IV-418p.

Fogazzaro, Antonio (1842-1911)
1902. Petit monde d’aujourd’hui. La Revue des Deux Mondes, 15 mai, p. 241-293 ; 1er juin, p. 519-576 ; 15 juin, p. 803-858 ; 1er juillet, p. 52-114 ; 15 juillet, p. 325-384. Puis Paris, Librairie Paul Ollendorff, 1903, 404p.
1906. Il Santo. La Revue des Deux Mondes, 15 janvier, p. 241-294 ; 1er février, p. 481-539 ; 15 février, p. 721-776 ; 1er mars, p. 5-53 ; 15 mars, p. 355-414. Puis sous le titre Le Saint. Paris, Librairie Hachatte et Cie, 1906, 380p.
1911. Leila. La Revue des Deux Mondes, 15 février, p. 721-768 ; 1er mars, p. 5-59 ; 15 mars, p. 241-290 ; 1er avril, p. 481-516 ; 15 avril, p. 721-760 ; 1er mai, p. 72-119. Puis Paris, Hachette et Cie, 377p.

Serao, Matilde (1856-1927)
1898. Terne sec. La Revue de Paris, 15 fév., p. 673-708.
1898. Télégraphes, section des femmes. La Revue de Paris, 15 juillet, p. 307-350.
1898-1899. Sentinelles, prenez garde à vous ! La Revue de Paris, 15 déc. 1898, p. 685-714 ; 1er janv. 1899, p. 96-120 ; 15 janv., p. 421-442. Puis Paris, Calmann-Lévy, 1899, suivi de “Terne sec” et de “Télégraphes, section des femmes”, 328p.
1899. Ou Giovannino ou la mort ! La Revue de Paris, 1er mai, p. 5-44. Puis Paris, Calmann-Lévy, 1900, suivi de “Jamais plus !” et de “Trente pour cent”, 316p.
1899. La Danseuse. La Revue des Deux Mondes, 15 juin, p. 779-814 ; 1er juillet, p. 5-47.
1899. Trente pour cent. La Revue de Paris, 1er août, p. 453-502 ; 15 août, p. 855-883.
1899-1900. Au soleil couchant. La Revue de Paris, 15 déc. 1899, p. 781-809 ; 1er janv. 1900, p. 182-210.
1901. Sœur Jeanne de la Croix. La Revue des Deux Mondes, 1er fév., p. 481-529 ; 15 fév ., p. 721-774.
1901. Vie en détresse. (Sœur Jeanne de la Croix - La danseuse). Paris, Calmann-Lévy, 424p.
1903. Histoire de deux âmes. La Revue de Paris, 15 sept., p. 225-259 ; 1er oct., p. 476-510 ; 15 oct., p. 715-752 ; 1er nov., p. 132-162. Puis Paris, Calmann-Lévy, 1904, 300p.
1906. Après le pardon. La Revue de Paris, 15 fév., p. 677-727 ; 1er mars, p. 31-85 ; 15 mars, p. 301-355 ; 1er avril, p. 479-518 ; 15 avril, p. 847-886. Puis Après le pardon. Roman d’amour. Paris, Calmann-Lévy, 1906, 397p.
1909. Vive la vie ! La Revue de Paris, 1er fév., p. 449-501 ; 15 fév., p. 743-787 ; 1er mars, p. 87-144 ; 15 mars, p. 252-320 ; 1er avril, p. 605-656. Puis Paris, Calmann-Lévy, 1909, 385p.

Traductions de l’espagnol :

Blasco Ibáñez, Vicente (1867-1928)
a) Publications d’Hérelle sur l’œuvre de Blasco Ibáñez
1912
. Arènes sanglantes ! Lettre de G. Hérelle du 7 août 1912 au Directeur de Je dis tout, n° 18-25 août 1912. Reproduite dans La Revue internationale des études basques, 1924, p. 549-550.
1925. Petit traité descriptif des courses de taureaux d’après « Arènes sanglantes », le fameux roman de Vicente Blasco Ibáñez, traduit de l’espagnol par G. Hérelle. Illustrations de J.-P. Tillac. Paris, Calmann-Lévy, III-148p.

b) Œuvre traduite
1901
. Terres maudites - La Barraca. La Revue de Paris, 1er oct., p. 462-503 ; 15 oct., p. 698-734 ; 1er nov., p. 31-75 ; 15 nov., p. 384-422. Puis Paris, Calmann-Lévy, 315p.
1904. Fleur-de-Mai. La Revue Paris, 15juin, p. 691-735 ; 1er juillet, p. 12-56 ; 15 juillet, p. 334-366 ; 1er août, p. 552-596. Puis Paris, Calmann-Lévy, 1905, 347p.
1907. Dans l’ombre de la cathédrale. La Revue de Paris, 1er mai, p. 5-62 ; 15 mai, p. 256-298 ; 1er juin, p. 521-574 ; 15 juin, p. 825-872. Puis Paris, Calmann-Lévy, 1907, 354p.
1909. Arènes sanglantes. La Revue de Paris, 1er sept., p. 5-54 ; 15 sept., p. 297-333 ; 1er oct., p. 817-853 ; 1er nov., p. 133-163. Puis Arènes sanglantes. Roman traduit de l’espagnol par G. Hérelle. Paris, Calmann-Lévy, 1910, 398p. Suivi d’un Résumé tauromachique par G.H., p. 399-409.
1911. La Horde. La Revue de Paris, 1er oct., 1911, p. 449-496 ; 15 oct., p.702-750 ; 1er nov., p. 26-72 ; 15 nov. P. 341-388 ; 1er déc., p. 603-642. Puis Paris, Calmann-Lévy, 1912, 405p.
1917. Les Quatre cavaliers de l’Apocalypse. La Revue de Paris, 1er janv., p. 5-47 ; 15 janv., p. 257-296 ; 1er fév., p. 449-491 ; 15 fév., p. 768-811 ; 1er mars, p. 150-197. Puis Paris, Calmann-Lévy, 1917, 374p.
1921. Le militarisme mexicain. La Revue de Genève, mars 1921, p. 333-355.
1921. Les plumes du Caburé, nouvelle. La Revue de Genève, nov. 1921, p. 587-608.
1921
. Le Prêt de la morte. Grande nouvelle inédite. Œuvres libres, déc. 1921, p. 85-132.
1922
. Les Quatre fils d’Eve. La Revue de Paris, 15 mars, p. 261-286.

Dario, Rubén (1867-1916)
1918. L’Entretien des Centaures (proses profanes). In : Rubén Dario. Pages choisies. Paris, F. Alcan, p. 43-50.

Garcia Calderon, Ventura (1886-1959)
1921. Cantilènes (Mélodie imprécise - Rien de plus - Aiguille aimantée - La même barque). In : “García Calderón et ses cantilènes”, La Revue mondiale, 1er sept., p. 24-37.

Lopez Roberts, Mauricio (1873-1940)
1906. Les Sœurs Garcia Triz, nouvelle trad. de l’espagnol par G. Hérelle et F. Ménétrier. Supplément de l’Illustration. Romans, 17 fév., p. 1-10 ; 24 fév., p. 11-20.


Traductions ponctuelles (par ordre chronologique)

Du grec
1900
. Aristote. Problèmes sur l’amour physique. Traduits du grec en français et enrichis d’une préface et d’un commentaire par Agricola Lieberfreund (pseudonyme de Georges Hérelle). En Pyrgopolis, CXVII-239p.

Du basque
1923
. Hardoy, J.-B. Instruccionia ou Instruction pour la mise en scène des farces charivariques
(Texte basque, traduction française et commentaire par G. Hérelle). Gure Herria, mai 1923, p. 311-325.

De l’allemand
1930
. Meier, Moritz Hermann Eduard. Histoire de l’amour grec dans l’antiquité, augmentée d’un choix de documents originaux et de plusieurs dissertations complémentaires par L.-R. de Pogey-Castries (pseudonyme de Georges Hérelle). Paris, Stendhal et Compagnie, VIII-317p. (La couverture porte : M.-H.-E. Meier, L.-R. de Pogey-Castries. “Histoire de l’amour grec”). Réédité en 1952 et en 1980, Paris, G. Le Prat.



III - PUBLICATIONS D’HERELLE SUR LE THEATRE BASQUE

1899. Les pastorales basques. Le Théâtre, sept. 1899, p. 6-9. Ill.
1903. Les Pastorales basques, notice, catalogue des manuscrits et questionnaire, Vitry-le-François, Imprimerie de P. Tavernier, 86p. Réédition Nîmes, C. Lacour, 2002.
1905. Etat des manuscrits de pastorales basques, conservés actuellement (novembre 1905) dans des dépôts publics. Bulletin historique et philologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, p. 401-405. Puis Paris, Impr. Nationale, 1906, 7p.
1906. Etat sommaire des manuscrits de Pastorales basques conservés dans les dépôts publics. Bulletin de la Société des Sciences et Arts de Bayonne, p. 5-13 ; et Bayonne, Impr. A. Lamaignère, 11p.
1907. Les représentations de pastorales basques. Revue internationale des études basques, p. 249-261.
1908. Canico et Beltchitine. Farce charivarique traduite pour la première fois du basque en français (par Léopold Irigaray), d’près le manuscrit unique de la Bibliothèque de Bordeaux et accompagnée d’une notice sur le théâtre basque et d’un commentaire par G. Hérelle. Paris, H. Darangon ; Bayonne, H. Jérôme, LI-147p., ill. Albert Jahandiez.
1910. Les représentations de pastorales basques dans la Soule pendant la période révolutionnaire. Revue internationale des études basques, p. 5-17.
1911. Les pastorales basques. Ed. corrigée. Courrier-Noël, n° spécial du Courrier de Bayonne, p. 6-8.
1911. Notices sur quelques pastorales basques. Cycle de l’Antiquité profane. Revue internationale des études basques, p. 421-432.
1912. Notices sur quelques pastorales basques. Cycle de l’Ancien Testament. Revue internationale des études basques, p. 147-152.
1912. Notices sur quelques pastorales basques. Cycle des chansons de geste. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne, p. 243-276.
1912. Notices quelques pastorales basques. Cycle du Nouveau Testament. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne, p. 5-32 ; p. 69-78..
1913. Notices sur quelques pastorales basques. Cycle de l’Ancien Testament (suite). Revue internationale des études basques, p. 26-43.
1913. Notices sur quelques pastorales basques. Cycle de l’histoire légendaire. Revue internationale des études basques, p. 113-133.
1913. Notices sur quelques pastorales basques. Comédies de Carnaval. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne, p. 193-208.
1914. Les mascarades souletines (1ère partie). Revue internationale des études basques, p.368-385.
1917. Les Parades charivariques de la vallée de la Nive. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne, p. 23-57.
1918. Etudes sur le théâtre basque. Les problèmes relatifs aux pastorales. Chap. I : Quel est, pour les Basques, le véritable sens du mot pastorale ? Chap. II : Problème de la localisation géographique. Chap. III : Problème de l’origine espagnole ou française. Chap. IV : Problème de l’ancienneté. Revue internationale des études basques, p. 80-140.
1918. Les Farces charivariques basques. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne, p. 31-116.
1920. Répertoire du théâtre basque. Catalogue sommaire de toutes les « pastorales » connues à ce jour. Bulletin philologique historique (jusqu’à 1715) du Comité des travaux historiques et scientifiques, p. 425-477. Et Paris, Impr. Nationale, 1922, 53p.
1921. La versification dramatique des Basques et l’origine probable du vers libre. Annales du Midi, t. XXXIII, p. 1-17.
1921. Les pastorales basques considérées dans leurs rapports avec l’Eglise. Gure Herria, p. 201-208 ; p. 308-317.
1921. Les pastorales basques. I- La technique des pastorales. II- Les ressorts moraux de l’action dramatique. III- Histoire sommaire du théâtre basque. La Revue de Genève, mai 1921, p. 653-673.
1921. Trois pastorales basques à sujets pyrénéens ou quasi-pyrénéens. Annales du Midi, t. XXXIII, p. 146-163.
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1922. La musique et la danse au théâtre basque. Gure Herria, p. 190-203 ; p. 280-292. Et Bayonne, A. Foltzer, 28p.
1922. Les sources des pastorales et la méthode de travail des pastoraliers. Gure Herria, déc. 1922, p. 691-701.
1923. Etudes sur le théâtre basque. Les tragi-comédies de Carnaval. Revue internationale des études basques, oct-déc., p. 541-557.
1923. Instruccionia ou Instruction pour la mise en scène des farces charivariques par J.-B. Hardoy. (Texte basque, traduction française et commentaire par G. Hérelle). Gure Herria, mai 1923, p. 311-325.
1923. Les mascarades souletines (2e partie). Revue internationale des études basques, p.159-190.
1924. Les charivaris nocturnes dans le Pays basque français. Revue internationale des études basques, p. 505-522.
1924. Pastorales basques et Tragédies grecques. Gure Herria, p. 11-24.
1924. Théâtre basque et théâtre moderne. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne, p. 181-189.
1925. Etudes sur le théâtre basque. Le théâtre comique. Chikitoak et Koblak. Mascarades souletines. Tragi-comédies de Carnaval. Sérénades charivariques. Parades charivariques. Farces charivariques. Illustré de vingt-huit figures documentaires et d’un air de danse noté par Georges Hérelle. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts et d’Etudes régionales de Bayonne, p. 1-241 et Paris, Champion, 241p.
1926. Etudes sur le théâtre basque. Les pastorales à sujets tragiques considérées littérairement. I- Technique des pièces. II- Histoire du répertoire. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts et d’Etudes régionales de Bayonne, p. 1-148 et Paris, Champion, 148p.
1928. Etudes sur le théâtre basque. Le Répertoire du théâtre tragique. Cycles de l’ancien Testament, du nouveau Testament, de l’hagiographie, de l’antiquité profane, des chansons de geste, des romans d’aventures et de l’histoire légendaire. Catalogue analytique. Description des manuscrits. Analyse des sujets traités. Indication des sources. Bibliographie des pièces composées sur les mêmes sujets pour d’autres théâtres ruraux par Georges Hérelle. Paris, Champion, 147p.
1930. Les théâtres ruraux en France (langue d’oïl et langue d’oc) depuis le XIVe siècle jusqu’à nos jours. Annexe aux Etudes sur le théâtre basque. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts et d’Etudes régionales de Bayonne, p. 179-202 et Paris, Champion, 24p.
1932. Comment l’idée m’est venue d’étudier le théâtre basque. Bulletin du Musée basque. Numéro spécial : “Hommage à Bayonne et au Pays basque”, p. 321-324.



POUR EN SAVOIR PLUS...

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Chaubard, Anna-Hélène. [petite-nièce de George Hérelle]. “Georges Hérelle maître auxiliaire au Lycée impérial de Dijon (Décembre 1869-Juin 1870). Esquisse d’après des documents inédits suivie d’une bibliographie des travaux de G. Hérelle.”. Communication du 14 décembre 1973. Mémoires de la Société académique du département de l’Aube, t. CVII, Arts- Lettres et Histoire, 1975, p. 287-323.

D’Annunzio, Gabriele ; Cimini, Mario (éd.). Carteggio D’Annunzio-Hérelle (1891-1931) / a cura di Mario Cimini. Lanciano, R. Carabba, 2004, 799p., ill. (La Biblioteca del particolare ; 4). [Textes en italien et en français].

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Fourcade, Auguste. Nécrologie. “Georges Hérelle”. Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Bayonne, 1936, p. 5-8

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Auteur
Florence Galli-Dupis
Ingénieur CNRS IIAC/Lahic
2007


Professeur de philosophie, érudit historien, traducteur littéraire et ethnographe du théâtre rural, Georges Hérelle présente la particularité de s’être passionné pour une forme originale de théâtre populaire : la pastorale basque, alors qu’il était d’ascendance picarde par son père, champenoise par sa mère et Aubois de naissance, mais peut-être justement parce qu’il n’était pas Basque...


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