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Aux origines de l’ethnologie française : l’Académie celtique (1804-1812) et son questionnaire (1805)

Aux origines de l’ethnologie française

Fondée en 1804 par trois savants parisiens passionnés par « tous les monumens des Celtes, des Gaulois et des Francs », l’Académie celtique a tenu sa séance inaugurale le 9 germinal de l’an XIII, soit le 30 mars 1805.
Les trois hommes qui ont présidé à sa création sont Eloi Johanneau (1770-1851), botaniste et philologue ; Jacques Cambry (1749-1807), le préfet-érudit, président du district de Quimperlé puis préfet de l’Oise, auteur, entre autres, du Voyage dans le Finistère, ou Etat de ce département en 1794 et 1795 ; et Michel-Ange-Bernard Mangourit (1752-1829), diplomate et fondateur du journal révolutionnaire le Héraut de la nation.
Les premières réunions préparatoires (les « séances particulières ») se déroulaient chez Jacques Cambry, sous la présidence « du plus ancien d’âge », Joseph Lavallée (chef de division à la grande chancellerie de la Légion d’honneur).
En février 1805, réunie au Louvre, la société régularise son existence par l’élection de son président (Cambry), du secrétaire perpétuel, (Johanneau), et d’un secrétaire temporaire (Mangourit), bureau qui procède à l’adoption du règlement de ladite société. Ainsi constituée, la jeune Académie choisit ses membres qui se répartissent en “résidens”, “non résidens” et “associés correspondans”.
A la mort de Cambry en 1807, c’est Alexandre Lenoir (1761-1839) qui lui succèdera à la présidence de l’Académie, laquelle tiendra ses réunions dans les locaux du Musée des monuments français dont Lenoir est le fondateur et l’administrateur.

Ainsi, en sa séance inaugurale du 30 mars 1805, l’Académie celtique s’assigne la mission suivante :
« Le double but que se propose l’Académie est aussi important, aussi utile que bien déterminé ; c’est la recherche de la langue et des antiquités celtiques (...). Ainsi notre but doit être, 1°. De retrouver la langue celtique dans les auteurs et les monumens anciens ; dans les deux dialectes de cette langue qui existe encore, le breton et le gallois, et même dans tous les dialectes populaires, les patois et jargons de l’empire français, ainsi que les origines des langues et des noms de lieux, de monumens et d’usages qui en dérivent, de donner des dictionnaires et des grammaires de tous ces dialectes, qu’il faut se hâter d’inventorier avant leur destruction totale ; 2°. De recueillir, d’écrire, comparer et expliquer toutes les antiquités, tous les monumens, tous les usages, toutes les traditions ; en un mot, de faire la statistique antique des Gaules, et d’expliquer les temps anciens par les temps modernes ».
(“Discours d’ouverture. Sur l’établissement de l’Académie Celtique, les objets de ses recherches et le plan de ses travaux ; lu à la première assemblée générale de cette Académie ; le 9 germinal an XIII, par le Secrétaire perpétuel” [Eloi Johanneau], Mémoires de l’Académie celtique, tome I, 1807, p. 63-64).

Une société savante précurseur

C’est une entreprise originale que celle de l’Académie celtique, et novatrice pour l’ethnologie de la France, car nous sommes encore au temps des “antiquaires”, le terme “folk-lore” (la science du peuple) n’apparaissant en Angleterre qu’en 1846, sous la plume de l’écrivain britannique William John Thoms (1803-1885).

Or cette Académie ne se contentera pas seulement de « recueillir » et « d’écrire », mais va « comparer et expliquer toutes les antiquités, tous les monumens, tous les usages, toutes les traditions », même s’il s’agit de le faire pour retrouver les survivances des temps anciens de la Gaule celtique. Ainsi, il ne s’agit plus simplement d’inventorier pour mieux “déchiffrer la France”, comme le fait la statistique napoléonienne depuis 1801, statistique des préfets qui veut connaître la France rurale, coutumière et patoisante pour mieux construire et gouverner la Nation, la statistique se définissant alors comme « l’exposé méthodique et positif des objets qui composent la richesse et le force d’un Etat » (J. Peuchet, Essai d’une statistique générale de la France, Paris, Testu, an IX).

La théorie des survivances celtiques

L’ambition de l’Académie dépasse celle de l’Etat en donnant à l’entreprise une perspective intellectuelle qui consiste à mettre au jour l’antiquité celtique du pays (contre la tyrannie de l’Antiquité gréco-romaine), en exhumant les vestiges culturels des Celtes qui subsistent en filigrane des traditions populaires.
Il s’agit donc de « faire la statistique antique des Gaules, et d’expliquer les temps anciens par les temps modernes », en un mot retrouver la trace de “nos ancêtres les Gaulois”. D’où l’emploi fréquent dans le programme que s’est fixé l’Académie du mot « monumens » qui est employé dans son sens étymologique. Monumentum en latin c’est ce qui subsiste, ce qui entretient le souvenir, donc pas seulement l’édifice ou le vestige architectural, mais aussi les croyances, usages, traditions et langues, toutes les traces matérielles et immatérielles témoignant de la gloire des ancêtres ; telle est d’ailleurs la devise de la société : « Gloria Maiorum ».

Une organisation novatrice, un questionnaire original

Pour mener à bien ce programme, la jeune société nomme en un premier temps une commission pour mettre au point un questionnaire. Celle-ci est composée de cinq membres (Cambry, déjà cité ; Carlo Denina (1731-1813), abbé historien, littérateur et philologue ; Jacques Antoine Dulaure(1755-1835), ingénieur, géographe, passionné d’archéologie ; Edme Mentelle (1730-1815), géographe et cartographe ; et Johanneau, mentionné ci-dessus).
Cinquante et une questions sont établies (essentiellement par E. Mangourit et J.-A. Dulaure), mais en fait « c’est à M. Dulaure seul que l’on doit leur mise en ordre, leur classification et leur rédaction » (Mémoires de l’Académie celtique, tome I, 1807, p. 74).
Elaboré entre avril et juillet 1805, ce questionnaire est diffusé à partir de 1807 auprès des « personnes les plus éclairées » de chaque département, qui doivent adresser leurs réponses au secrétaire perpétuel de l’Académie. Les réponses obtenues sont lues en réunion puis publiées dans les Mémoires de l’Académie.
Les questions sont réparties en quatre grandes sections respectivement intitulées :
I. « Questions sur les usages qui résultent des diverses époques ou saisons de l’année ».
II. « Questions sur les usages relatifs aux principales époques de la vie humaine ».
III. « Questions sur les monumens antiques ».
IV. « Questions sur d’autres croyances et superstitions »
Le mot “superstitions” est là encore employé au sens étymologique du terme et désigne “ce qui survit de ce qui a disparu”. Pas de sens péjoratif donc dans cette acception.
Sont ainsi interrogés les rites calendaires (I) ; les âges de la vie, ou encore “du berceau à la tombe” (II) ; l’archéologie du lieu (III) et enfin les superstitions, vaste champ d’enquête (de la question 28 à 51) qui intéresse les jeux, les chants, danses, instruments de musique, les contes, légendes, proverbes, la magie, sorcellerie, les religion et médecine populaires, etc.
Tout usage est bon à étudier pour retrouver la trace des Celtes ancestraux qui n’ont pas laissé de « monumens de l’écriture », c’est ce qui d’ailleurs est nouveau dans ce questionnaire, qui loin de faire la chasse aux superstitions comme par le passé (cf. Thiers et son Traité des superstitions... de 1679 et de 1703-1704 et Le Brun, Histoire critique des pratiques superstitieuses de 1702), les considère au contraire comme une réalité objective digne d’intérêt.
Ce questionnaire, qui reste un précieux document témoin des savoirs folkloriques de l’époque, est publié dans le premier volume des Mémoires de l’Académie en 1807, Mémoires où seront exposés et discutés les diverses réponses des membres de la société ; étant entendu que l’organisation des recherches qui s’appuie sur un réseau d’informateurs dûment établi n’exclut pas d’avoir recours à l’enquête directe « en interrogeant les personnes et les lieux, les choses et les mots... », comme le stipule une recommandation de la société.
Mais, si l’Académie celtique est en avance sur son temps, c’est qu’elle est exclusivement animée par la quête des survivances de la civilisation celte. En effet, elle lance la première enquête systématique sur la culture populaire française parce qu’elle est convaincue que la diversité des croyances, usages et coutumes paraissent curieuses, absurdes ou singulières (aux esprits éclairés) du fait qu’elles sont porteuses des vestiges de la civilisation celtique, de la « primogéniture celtique » de la nation française, pour citer Johanneau. L’idée celtique permet donc de prendre en considération l’altérité intérieure du pays. C’est ce qui explique que les membres de l’Académie se sont consacrés à la collecte, la compréhension et, au bout du compte, à la conservation des traditions populaires de leur propre culture, et ont ainsi réalisé une ébauche d’ethnologie “endotique” (et non plus exotique) avant la lettre.
Le folkloriste Henri Gaidoz (1842-1932) écrit au sujet de l’œuvre laissée par l’Académie celtique : « Sa linguistique fait sourire ; son archéologie est plus qu’archaïque : mais les faits de folk-lore qu’on y trouve ont d’autant plus de valeur pour nous que bien des croyances étaient vivantes et bien des pratiques en usage dont aujourd’hui le souvenir même est effacé ».
Quant au questionnaire, Gaidoz le qualifiait d’être « presque un traité de folk-lore », et “le créateur de l’ethnographie française”, Arnold Van Gennep (1873-1957) déclarait à son sujet : « Ce questionnaire constitue vraiment un cadre excellent, à tel point qu’il est encore utilisable, à condition seulement d’ajouter quelques numéros sur la vie matérielle, les types de maisons, les arts populaires. Pour tout ce qui concerne les cérémonies et ce qu’on nommait les traditions, il n’y a qu’à décerner l’éloge ».

Pourtant dès 1811, l’Académie celtique est en danger, car la quête celtique, à l’origine même de cette formidable pré-ethnologie française, causera sa perte. Malgré la mise en garde de Dulaure : « Le zèle pour les Antiquités celtiques ne doit point nous aveugler », l’Académie celtique est victime d’une “celtomanie” excessive.
Le dernier volume des Mémoires paraît en 1812, c’est le sixième de la collection, il est inachevé et signe la dissolution de l’Académie.

De l’Académie celtique à la Société des Antiquaires de France

En 1814, d’anciens membres de l’Académie disparue se regroupent pour fonder la Société des Antiquaires de France (d’abord société royale, puis impériale et nationale). Mais elle se préoccupera davantage d’archéologie que d’ethnographie. Elle publiera à son tour des Mémoires annuels à partir de 1817.
L’actuelle Société nationale des Antiquaires de France siège tous les mercredis au palais du Louvre. Elle compte 55 membres honoraires ou résidants et plusieurs centaines d’associés correspondants.

Publications de l’Académie celtique

Les Mémoires de l’Académie celtique ont paru de 1807 à 1812 (6 tomes). Les tomes Ier à V (1807-1810) sont consultables en ligne sur la bibliothèque numérique GALLICA (site de la BNF). A noter que le premier volume est incomplet, il ne présente que 276p. sur 444p.


Pour en savoir plus...

- Aux sources de l’ethnologie française. L’académie celtique, édité et préfacé par Nicole Belmont, Paris, CTHS, 1995, 478p. (Format 19).
- BELMONT (Nicole), “L’Académie celtique et George Sand. Les débuts des recherches folkloriques en France”, Romantisme, Vol. 5, n° 9, 1975, p. 29-38.
- BELMONT (Nicole), CHAMARAT (Josselyne), GLÜCK Denise et al. “L’Académie celtique”, in : Hier pour demain. Arts, Traditions et Patrimoine, catalogue d’exposition du Grand-Palais, 13 juin-1er septembre 1980, Paris, RNM, 1980, p. 54-77.
- DURRY (Marie-Jeanne), “L’Académie celtique et la chanson populaire”, Revue de littérature comparée, tome IX, 1929, p. 62-73.
- GAIDOZ (Henri), “De l’influence de l’Académie celtique sur les études de folk-lore”, Recueil du Centenaire de la Société nationale des Antiquaires de France, 1804-1904, p. 135-143.
- OZOUF (Mona), “L’invention de l’ethnographie française : le questionnaire de l’Académie celtique”, Annales. Histoire, Sciences sociales, Vol. 36, n° 2, 1981, p. 210-230.


LE FONDS DE L’ACADEMIE CELTIQUE (et de la Société des Antiquaires de France) aux Archives nationales (CHAN/CARAN) à Paris

Historique du fonds

Après un long séjour dans les archives du musée du Louvre, les archives de l’Académie celtique furent versées aux Archives nationales en 1977 (26 mars 1977, dépôt n° 2692).
Elles ne forment pas une entité à part entière mais sont mélangées avec celles de la Société des Antiquaires de France.
Fort heureusement, il existe le volumineux registre des procès-verbaux des séances de l’Académie celtique (du 22 février 1805 au 11 août 1813, cote 36 AS 3).

Modalités de communication des archives

La communication est libre pour les documents antérieurs à 1950, réservée ensuite.

INVENTAIRE

Cotes 36 AS 1 à 124

36 AS 1 Statuts et correspondance 1814-1861

36 AS 2-1 Statuts et règlements 1813-1890
36 AS 2-2 Liste des membres 1813-1854
36 AS 2-3 Circulaires et imprimés 1809-1952
36 AS 2-4 Correspondance du trésorier (1831-1849), bulletins d’adhésions des membres correspondants de 1864 à 1893 et divers 1809-1916.
36 AS 2-5 Legs d’Auguste Prost (10 000 francs afin d’aider aux publications de la Société des Antiquaires de France). Testament du 7 février 1854, correspondance et notices nécrologiques 1894-1897
36 AS 2-6 Legs Marquet de Vasselot, 1948

36 AS 3 à 30 Procès-verbaux des séances (série reliée) du 22 février 1805 au 6 janvier 1965

36 AS 31 à 34 Procès-verbaux des séances (série en double, reliée) :
31 : 29 octobre 1813-29 juillet 1817
32 : 19 septembre 1817-29 novembre 1825
33 : 9 janvier 1826-9 janvier 1840
34 : 19 janvier 1840-29 novembre 1851

36 AS 35 Discours de rentrée (1811-1875)

36 AS 36 à 46 Livres de présence aux séances (série reliée), 3 janvier 1866-26 avril 1961

36 AS 47 Registre de distribution des Mémoires de la Société, 29 décembre 1840-19 février 1852

36 AS 48 Procès-verbaux de la Commission administrative (série reliée), 20 janvier 1892-9 mars 1921

36 AS 49 Idem 1er février 1922-2 juillet 1946

36 AS 50 Rapports de la Commission des impressions (voir aussi 36 AS 60), 1 vol. in folio, 182261878

36 AS 51 à 55 Demandes d’admission sur titres de membre résidant ou d’associé correspondant (série reliée)
36 AS 51 : Lettres A-D (1806-1877) - 36 AS 52 : E-L (1806-1877) - 36 AS 53 : M-W (1806-1877) - 36 AS 54 : A-W (1878-1885) - 36 AS 55 : A-W (1891-1904)

36 AS 56 à 60 Rapports sur les candidatures (série reliée)
36 AS 56 : A-F - 36 AS 57 : G-M - 36 AS 58 : N-W (1806-1877)
36 AS 59 : A-W (1878-1885)
36 AS 60 : Rapports des Commissions, lettres de candidatures, rapports sur les candidatures et notifications de décès (1886-1890)

36 AS 61 Rapports sur les candidatures et lettres de candidatures, par ordre alphabétique (1891-1901)

36 AS 62 Idem (1902-1911)

36 AS 63 Idem (1912-1949), non reliés et avec lacunes pour 1917, 1922 à 1926 et 1929

36 AS 64 Notices nécrologiques des membres résidants ou associés, correspondants (1 vol. in folio), 1809-1875

Correspondance de la Société
36 AS 65
Lettres reçues. Correspondance archéologique. Lettres A-D (1 vol. in fol.), 1810-1876

36 AS 66 Idem E-L (1 vol. in fol.) 1819-1876

36 AS 67 Idem M-W (1 vol. in fol.) 1819-1876

36 AS 68 Lettres reçues des sociétés savantes françaises (1 vol. in fol.) 1819-1876

36 AS 69 Lettres reçues des sociétés savantes étrangères (1 vol. in fol.) 1819-1876

36 AS 70 Adhésions des sociétés savantes françaises au vœu formulé par la Société des Antiquaires de France en 1884 dans le but d’obtenir une réforme de la législation destinée à assurer la protection des monuments historiques (1884-1885)

36 AS 71
1) Lettres de protestations et articles reçus à l’occasion du bombardement de la cathédrale de Reims (1914-1915)
2) Protestations de la Direction des archives russes et de la Société des amateurs des arts à Moscou au sujet de cet acte de vandalisme (1914-1915)

36 AS 72 Lettres diverses, 1873-1890
36 AS 73 Idem, 1891-1906
36 AS 74 Idem, 1907-1923
36 AS 75 Idem, 1924-1936
36 AS 76 Idem, 1937-1949, 1954-1960, 1962-1968, 1976

36 AS 77
1) Centenaire de la Société (célébré le 11 avril 1904) : correspondance reçue (réponses aux invitations et lettres concernant la publication d’un “Recueil de mémoires”) et coupures de presse (1902-1904)
2) Correspondance et traités avec les imprimeurs, 1813-1905 et 1946-1952
3) Correspondance avec l’imprimerie Daupeley-Gouverneur, 1962-1969

Manuscrits
36 AS 78 à 85
Manuscrits des communications (publiées ou non dans les Mémoires, lues en séances ou ayant fait l’objet de comptes rendus dans le Bulletin après lecture en séances). Série reliée, avec plans et dessins.
36 AS 78 Archéologie celtique (1805-1840)
36 AS 79 Archéologie gallo-romaine. Vol. I : 1815-1838
36 AS 80 Vol. II : 1822-1839
36 AS 81 Vol. I : 1816-1840
36 AS 82 Vol. II : 1816-1840
36 AS 83 Archéologie du Moyen Age (1810-1840)
36 AS 84 Vol. I : 1819-1840
36 AS 85 Vol. II : 1819-1840

Rapports
36 AS 86 à 94
Rapports sur les ouvrages, notes et communications (série reliée et classée par ordre alphabétique d’auteurs, avec plans et dessins)
36 AS 86 à 88 Antiquités grecques, étrusques, hébraïques, romaines (1820-1876)
36 AS 86 A-C
36 AS 87 D-M
36 AS 88 M-W
36 AS 89 Antiquités celtiques, habitations lacustres, etc. (1835-1876)
36 AS 90 Antiquités du Moyen Age (1824-1876) : A-C
36 AS 91 D-H
36 AS 92 I-M
36 AS 93 N-R
36 AS 94 S-W

Manuscrits divers, dessins, gravures et photos
36 AS 95
Manuscrits non catalogués (1843-1877) ou non publiés (1843-1914)
36 AS 96 Communications diverses, 1864-1898 et 1909-1922
36 AS 97 à 99 Plans, dessins, gravures et photographies ayant servi pour la plupart à la publication des Mémoires ou du Bulletin (s.d.)

36 AS 100 à 109 Manuscrits de J.-B. Jollois, offerts par sa veuve à la Société des Antiquaires de France en 1869, ces manuscrits sont accompagnés de plans, cartes et dessins. (J.-B. Jollois, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, fut secrétaire de la Commission des antiquités du département du loiret de 1819 à 1829.
36 AS 100 Mémoires sur les antiquités du département des Vosges (1819-1839)
36 AS 101 Idem (1821-1843)
36 AS 102 Documents relatifs à un ouvrage sur l’histoire de Jeanne d’Arc, publié à Orléans en 1834 (collection de portraits, gravures de monuments érigés à sa mémoire et notices sur ces monuments), 1818-1834

Comptabilité
36 AS 110 à 116
(1811-1905)

Catalogues
36 AS 117
Catalogue des ouvrages, mémoires, notices et autres imprimés adressés à la Société de 1816 à 1837
36 AS 118 Catalogue des ouvrages imprimés adressés à la Société de 1838 à 1842
36 AS 119 Catalogue des ouvrages imprimés adressés à la Société de 1843 à 1852
36 AS 120 Liste des mémoires adressés à la Société de 1835 au 1er avril 1854 (avec rappel des mémoires adressés depuis 1823 (1823-1854)
36 AS 121 Catalogue de la bibliothèque de la Société arrêté le 7 décembre 1835

Diplômes
36 AS 122
Diplômes d’adhésion décernés par la Société des Antiquaires de France

Supplément
36 AS 123
- Procès-verbaux du Bureau et des commissions, 1953-1954 et 1957-1960.

- Rapports sur les candidatures et lettres de candidatures, 1954-1959 ; 1961-1968 ; 1975-1976

- Comptes de recettes et dépenses, budget, souscription à l’emprunt national de 1949 et subventions du CNRS de 1948 à 1956. Comptes des exercices 1964, 1965 et 1974

- Titres : bordereaux de titres déposés à la banque, remboursements et échanges d’obligations, 1945-1955

- Ventes de publications (par C. Klincksieck) 1948-1956

- Local de la bibliothèque, 1959-1960

36 AS 124
- Manuscrit d’une communication de J. Carcopino sur l’Ara tutelae d’Aléria (Corse) à la séance du 23 mars 1962

- Notices nécrologiques de René Cagnat (1943) et Charles Stein (1944)

- Annuaire de la Société des Antiquaires de France, 1963



Auteur
Florence Galli-Dupis
Ingénieur CNRS
IIAC/Lahic (UMR 8177)
2007


« Le désir de retrouver et de réunir les titres de gloire légués à leurs descendants par les Celtes, les Gaulois et les Francs, a fait naître l’Académie celtique ». (Alexandre Lenoir, “Epître dédicatoire à sa Majesté l’Impératrice et Reine”, Mémoires de l’Académie celtique, tome I, 1807).


Documents visuels :


Autres documents :


Discours d’ouverture d’Eloi Johanneau

Le questionnaire