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Vivre et faire vivre le Moyen-Âge

Appel à communication
Colloque international et pluridiscipliniaire
19-20-21 Juin 2019 à Carcassonne

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Appel à communication Colloque Vivre et faire vivre le moyen age

Depuis son invention par les humanistes du XVème siècle, le Moyen Âge habite l’imaginaire occidental et se pare, en fonction des préoccupations propres à chaque période, d’attraits ou de travers variables. Synonyme d’obscurantisme et de barbarie au temps de la Renaissance et des Lumières, il excite les imaginations romantiques qui l’associent à l’enfance de la civilisation [1] Sous la Troisième République, alors que les tenants de l’ordre politique et religieux d’Ancien Régime le célèbrent en tant qu’âge d’or de la monarchie et de la chrétienté, les chantres de la laïcité et de la démocratie l’exècrent, érigeant en repoussoir le fanatisme et la tyrannie qu’il incarne à leurs yeux. Tous néanmoins s’accordent pour en faire un chapitre essentiel de notre roman national, y compris les plus sévères à son égard qui entrevoient dans ces âges sombres les signes avant-coureurs et salutaires de la modernité républicaine, tel le mouvement communal. S’y recrutent ainsi nombre de héros consensuels, telle Jeanne d’Arc, élevée au rang d’emblème de l’identité française [2]. D’une instrumentalisation l’autre, plus ou moins dans le même temps, minorités et autonomistes produisent d’autres médiévalismes, comme inverses, pour refuser le caractère univoque du récit national et le mythe du progrès [3] . À l’heure de la globalisation et de son corollaire, la crise du sentiment d’appartenance nationale, la portée politique de ce recours au passé médiéval, loin de s’affaiblir, s’actualise [4]. Occupée à écrire son roman continental, l’Union européenne en quête de racines excipe de Charlemagne comme des chemins de Saint-Jacques de Compostelle, pour (se) convaincre de son unité millénaire. D’une échelle l’autre, le Moyen Âge est par ailleurs appelé au secours de la guerre civilisationnelle que se livrent l’Occident et les mouvements islamistes, tous les belligérants quel que soit leur camp nourrissant leur rhétorique médiatique, les uns de « croisades » à conduire en même temps que d’un « retour au Moyen Âge » à conjurer, les autres de « croisés » à combattre.

Cela étant, aujourd’hui sans doute plus qu’hier, l’on se méprendrait à aborder l’invocation du passé médiéval sous le seul angle de ses incidences politiques ou géopolitiques. Le suggère en tout cas l’extension du spectre de ses usages, dans les domaines du jeu [5], de la fête [6], de l’offre touristique [7], etc. (qui n’exclut pas, bien au contraire, la régénération de ses « réceptions » en littérature, au cinéma, au théâtre, en architecture, ou encore dans les arts plastiques) aussi bien que la diversité des enjeux qui leurs sont associés (localistes, sociaux, culturels, économiques, etc.). Les nouvelles manières de « faire sens » que ces évolutions signalent à notre attention vont à l’évidence de pair avec l’avènement d’une autre image du Moyen Âge. Les connotations négatives qui lui sont depuis si longtemps attachées malgré les mérites qu’on a pu concomitamment lui reconnaître, tendent à s’estomper jusqu’à conduire au constat d’une « métamorphose » [8]. Selon Christian Amalvi, celle-ci trouve l’une de ses raisons d’être dans le détachement des doctrines et des traditions confessionnelles instituées, et, conséquemment, dans le moindre écho que rencontre aujourd’hui le combat pour la laïcité. Si, de fait, l’affaiblissement de ce débat profite au Moyen Âge que d’aucuns associaient volontiers à l’intolérance et à l’enrégimentement religieux, il n’explique pas seul ce revirement. Y contribuent par ailleurs, nous dit l’historien, le regard porté par les historiens contemporains, nettement moins disqualifiant que par le passé, et les efforts de vulgarisation dont ont bénéficié leurs travaux auprès du grand public. Mais l’assomption du Moyen Âge doit aussi beaucoup aux nouvelles conceptions du Temps et de l’Histoire apparues avec la fin des utopies totalitaires. Les crises ne sont plus tant regardées comme des ruptures, préludes aux tables rases du passé, que perçues comme des « dénouements » [9], ponctuant une marche du temps complexe, tournée non seulement vers le passé mais aussi vers le futur. Forçant quelque peu le trait en soutenant que « le passé est devenu notre utopie », Christian Amalvi donne la mesure de ce renversement qui participe de la faveur actuelle que rencontre le Moyen Âge.

Cet engouement revêt des formes dont le déploiement, loin des « centres de savanterie professionnelle », et donc affranchi de « l’influence de la science professionnelle » [10]., inspire méfiance aux médiévistes, lesquels regardent « cette représentation imaginaire privée et subjective des mondes passés, une représentation que l’on pourrait appeler médiévalisante, comme naïve et immédiate » [11]. Abandonnant l’historien à « son érudition et [à] sa hauteur de vue » [12]., on le laissera juger de cet « historicisme populaire » [13]et de sa plus ou moins grande conformité à l’historicisme scientifique dont lui-même se revendique, ainsi que du passé qui en procède, selon lui « anhistorique » [14]ou « non-historique » [15], « fantasmé ou folklorique » [16]. Car l’on peut tout aussi bien appréhender le passé ainsi produit pour ce qu’il est, en l’occurrence « une esthétique, une atmosphère » [17], « un passé purement aspectuel, poétique ou dramatique » [18]. Adoptant cette perspective, Gil Bartholeyns montre que le cinéma, à l’instar de la littérature, se préoccupe moins de faire œuvre d’historien que d’user du « caractère exogène des situations pour exprimer une vérité humaine qui transcende précisément l’histoire » [19]. Parallèlement, cet historien des cultures visuelles se penche sur les jeux de rôles grandeur nature et, convaincu de l’inanité de toute interprétation du phénomène en termes d’ « actualisation historique », il propose de considérer le Moyen Âge comme « un opérateur ludique », doté d’ « une fonction créatrice » [20]. Fort du constat que le Moyen Âge « est un moyen et non une fin » [21], il identifie « une troisième espèce vivante du passé » [22], distincte de l’histoire et de la mémoire, nous invitant dans la foulée à « entreprendre une anthropologie des pratiques du passé » [23].

Dans la même perspective, les sciences de l’information et de la communication (SIC) ont ouvert, depuis une dizaine d’années, un champ de recherche sur les médiévalismes et leurs circulations dans l’espace public aujourd’hui. Parmi les premiers, Gérard Chandès, a envisagé ces questions de manière théorique en proposant en 2007 un modèle sémio-pragmatique d’information et de communication appliqué aux représentations du Moyen Age. [24]Les résurgences néo médiévales ou transmédiévales, sont une réalité contemporaine indéniable que d’autres chercheurs en SIC ont cherché à mettre au jour. Ces travaux sur la symbolique médiévale et la prégnance contemporaine de la « sémiosphère transmédiévale » dessinent peu à peu les modalités et les finalités des relations que la modernité (c’est-à-dire nous) entretient avec le Moyen Âge (c’est à dire une altérité) à travers une kyrielle de documents d’objets ou de dispositifs médiateurs. Cette étude des discours à thématiques médiévales dans la culture contemporaine s’appuie sur les traces symboliques et matérielles du Moyen Age et ce qu’en disent différents protagonistes. Ce faisant ils observent les représentations et re-sémantisations du Moyen Age dans les documents, les événements et les manifestations à sujets médiévalisants d’aujourd’hui. Les thématiques de l’historiographie médiévale, la chevalerie, la féodalité, la foi, l’héroïsme, etc. sont réutilisés et chargés de sens nouveaux. Les processus de communication et les objets hétérogènes ainsi mis au jour sont observés dans leurs « croisements symboliques ». Les phénomènes communicationnels aussi divers que la publicité [25], la musique ou le théâtre [26], les reconstitutions médiévales [27], la communication institutionnelle transmédiatique [28] constituent un corpus dont il convient de déceler les enjeux et les contours tout en montrant comment naissent et circulent les stéréotypes néomédiévaux ou se crée une typologie des discours transmédiévaux déterminant « les signes élémentaires de ce qui peut être perçu comme "médiéval" hors du champ de l’érudition » [29]. Des formes manifestes de Moyen Age circulent dans l’espace public de la culture et du patrimoine. Ces formes figuratives simples comme le cercle, le créneau ou la croix « ne sont pas seulement un véhicule (de l’identité médiévale), mais aussi un pilote (du discours néo médiéval) autrement dit elles ne servent pas seulement à dupliquer le discours médiéval, mais plus encore à le répliquer » [30].

Marchant dans les pas de ses chercheurs en anthropologie, en sociologie ou en sciences de l’information et de la communication, nous aurons en premier lieu soin d’apporter au tableau des médiévalismes contemporains les nuances qui s’imposent. Ainsi nous semble devoir être corrigée l’impression d’un grand partage entre historicismes, savant et populaire. Sans contester la pertinence de ces polarités ainsi que leur utilité heuristique, nous prendrons acte de l’absence de solution de continuité et, partant, d’une réalité plus feuilletée dont témoignent un certain nombre d’enquêtes récentes [31] . En effet, la reconstitution historique, et plus largement l’histoire vivante, mêlent plus ou moins les genres. Tout en sachant bien faire le départ entre « reconstitution » et « évocation », entre savoir scientifique et culture populaire, et jouer de ces distinctions pour se démarquer les uns des autres, les praticiens du Moyen Âge concernés allient, dans des proportions variables, travail de recherche et simple quête de vraisemblance, reproduction à l’identique et approximations, histoire événementielle et histoire de la vie quotidienne, intervention au sein de l’institution patrimoniale (musée, monument, etc.) et prestation pour l’industrie touristique, dialogue avec les publics et goût de l’entre-soi, déconstruction des représentations et reconduction des stéréotypes, didactisme et divertissement, incitation à la participation et invitation à une consommation passive, etc. Or c’est précisément ces situations d’« entre-deux » que nous nous proposons d’explorer plus avant à l’occasion de ce colloque, sans perdre de vue le continuum dans lequel elles s’inscrivent, de l’expérimentation archéologique la plus soucieuse d’exactitude scientifique aux med fan games livrés aux imaginations les plus débridées.

Car dans leur diversité et complexité, toutes ces manières de ressusciter le Moyen Âge ne sont pas sans évoquer les tensions, sinon les contradictions, observables au cœur de notre présent du patrimoine. Qu’est-ce à dire ? Analysant, dans une perspective historique et anthropologique, les rapports des sociétés occidentales à la pérennité, Daniel Fabre a bien mis en évidence le fait que l’avènement relativement récent du « patrimoine » [32], après celui du « monument » au XIXème siècle, n’a pas entraîné la substitution du premier (chronologiquement parlant) par le second, mais a plutôt donné lieu à un phénomène de superposition, dans un rapport qui est moins d’élimination que de réemploi [33]. De fait, coexistent les logiques quelque peu antinomiques dont procèdent les deux « dispositifs » (au sens foucaldien du terme) : entre autres, l’extension des limites du patrimonialisable jusqu’aux limites de l’immatériel, l’affirmation du droit des « communautés » à patrimonialiser ou encore la prééminence accordée à l’expérience dans l’appropriation et la jouissance des biens patrimonialisés constituent quelques-unes des tendances propres à contredire le principe de l’onction monumentale, quant à elle prérogative de l’État et réservée aux seuls emblèmes d’une histoire nationale, laquelle ne se transmet bien que par le truchement du récit. Les médiations, situées au mitan de la chaîne patrimoniale et formant de fait ce nœud où se rencontrent, s’entremêlent, voire se fertilisent les représentations portées par les experts et les publics, donnent tout particulièrement bien à voir ce présent contrasté. Du reste, plus qu’elles n’en forment l’observatoire idéal, elles en semblent le symptôme, ne serait-ce qu’en tant que « démarche vers (de) l’autre » [34]propre à concilier les impératifs de démocratisation et de démocratie culturelles, respectivement assignables à l’un et l’autre paradigmes [35] . Pour en revenir aux médiévalismes qui nous occupent, nul doute, au regard de ce que les premières études en ont révélé, qu’ils sont au diapason de notre passé présent et des médiations qui lui sont consubstantielles. Voire en donnent-ils le la.

L’objet de ce colloque, « Vivre et faire vivre le Moyen Âge », qui pour faire droit aux médiévalismes contemporains, s’intéressera à leurs différentes expressions, aux acteurs qui s’en revendiquent, aux enjeux qui les sous-tendent, tentera de cerner cet archétypisme dont nous faisons ici l’hypothèse. Mais plutôt que de viser l’inventaire exhaustif des pratiques, des praticiens et des intentions, il nous paraît plus pertinent d’encourager, dans le sillage des heritage studies, et ce à partir d’enquêtes situées, des angles d’approche encore peu usités, tels la place faite aux femmes, le rôle assignés aux enfants, la mise en œuvre et l’usage des dispositifs participatifs, ou encore la manière dont ces Moyen Âge ressuscités animent les traces (artefacts, monuments, archives, etc.) et agissent sur leur représentation. La diversité de ces entrées, adossée à la perspective résolument pluridisciplinaire et comparatiste qui présidera à cette rencontre, permettra de multiplier et de croiser les points de vue de manière à mieux appréhender ces médiévalismes et à mieux comprendre la manière dont ils s’inscrivent, tout en saillance, dans notre modernité patrimoniale.

Comité scientifique

- Christian Amalvi, PR en Histoire contemporaine, Université Paul Valéry, Montpellier, CRISES
-  Tiphaine Barthélémy de Saizieu, PR en anthropologie et sociologie, Université de Picardie - Jules-Verne, CURAPP-ESS
-  Laure Barthet, Conservateur du Musée Saint-Raymond, Toulouse
-  Gérard Chandès, PR en SIC, Université de Limoges, CeReS
-  Patrick Fraysse, MCF HDR en SIC Université Paul Sabatier Toulouse 3, LERASS
-  Manon Istasse, ethnologue, chargée de recherches FNRS, LAMC, Université libre de Bruxelles
-  Daniel Jaquet, Université de Berne, Institut d’Histoire et Musée militaire, Château de Morges et ses musées
-  Laurent Macé, PR Histoire, Université Toulouse Jean Jaurès, FRAMESPA – Terrae.
-  Gérard Régimbeau, PR en SIC, Université Montpellier 3 Paul Valéry, LERASS-CERIC
-  Sylvie Sagnes, ethnologue, CR CNRS, IIAC - Equipe Lahic, présidente de l’Ethnopôle GARAE
-  Claudie Voisenat, ethnologue, chargée de mission pour la recherche, ministère de la Culture, mise à disposition du CNRS, IIAC – Équipe Lahic









Pour en savoir plus :

Note aux candidats

Les propositions de communication devront être adressées au plus tard le 10 décembre 2018 à l’adresse suivante : colloque.medievalisme@gmail.com
Elles devront répondre aux normes suivantes :
-  Nom, prénom du ou des auteurs
-  Statut(s) et institution(s) de rattachement
-  Adresse(s) de messagerie
-  Titre de la communication proposée
-  Résumé de la proposition, de 2 000 signes maximum

Les propositions reçues seront évaluées de façon anonyme par le comité scientifique. Des réponses seront rendues dans le courant de la deuxième quinzaine de janvier 2019.

Les propositions retenues devront donner lieu à un texte le plus abouti possible à la veille du colloque, de façon à pouvoir être communiquées aux modérateurs. Ces premières versions devront être transmises au plus tard le 1er juin 2019. Dans l’optique d’une publication collective, les versions définitives seront attendues pour le 20 septembre 2019.

Notes :

[1] Durand-Le Guern Isabelle, Le Moyen Âge des romantiques, PUR, Rennes, 2001 ; G. Keller Barbara, 1994, The Middle Ages Reconsidered : Attitudes in France from the Eighteenth Century through the Romantic Movement, New York, Peter Lang..

[2] Amalvi Christian, Le Goût du Moyen-Âge, Plon, Paris, 1996.

[3] Voir par exemple : Soula René, Les Cathares entre légende et histoire. La mémoire de l’albigéisme du XIXème siècle à nos jours, Institut d’Études Occitanes, Toulouse, 2005 ; Karine-Larissa Basset, Le légendaire sarrasin en France. Configurations et histoire d’un contre-récit national, Grenoble, Centre alpin et rhodanien d’ethnologie, 2006.

[4] Carpegna Falconieri Tommaso di, Médiéval et militant. Penser le contemporain à travers le Moyen Âge, (traduit de l’italien par Michèle Grévin), Publications de la Sorbonne, Paris, 2015.

[5] Eidôlon, « Le Moyen Âge en Jeu », n°86, 2009.

[6] Histoire et Images médiévales, « Ils font revivre le Moyen Âge », n°24, 2011.

[7] ESPACES tourisme et loisirs, « L’imaginaire du Moyen Âge, facteur d’attractivité touristique », n° 312, 2013.

[8] Amalvi Christian, « Du Moyen-Âge barbare au Moyen-Âge matrice de la modernité : histoire d’une métamorphose historiographique. Du romantisme à l’histoire des mentalités 1830-2015 », Perspectives médiévales. Revue d’épistémologie des langues et littératures du Moyen Âge, 37, 2016 [en ligne] https://journals.openedition.org/pe...

[9] Ruffel Olivier, Le dénouement, Lagrasse, Verdier, 2005.

[10] Rider Jeff, « L’utilité du Moyen Âge », Itinéraires LTC, 3, 2010 : 40

[11] Ibid. : 41.

[12] Bartholeyns Gil, « Loin de l’Histoire », Le Débat, Vol 5, n° 177, 2013 : 118

[13] Ridder, op. cit. : 42.

[14] Ibid. : 41.

[15] Bartholeyns, op. cit.  : 117.

[16] Ibid. : 118.

[17] Ibid. : 117.

[18] Ibid.  : 117.

[19] Bartholeyns Gil, « Le passé sans l’histoire. Vers une anthropologie culturelle du temps », Itinéraires LTC, 3, 2010 : 53.

[20] Ibid. : 58.

[21] Bartholeyns Gil et Bonvoisin Daniel, « Le Moyen Âge sinon rien. Statut et usage du passé dans le jeu de rôles grandeur nature », in Élodie Burle-Errecade et Valérie Naudet (dir.), Fantasmagories du Moyen Âge. Entre médiéval et moyenâgeux, Aix-Marseille, Presses universitaires de Provence, 2014 : 54.

[22] Bartholeyns, 2013, op. cit. : 118.

[23] Bartholeyns, Bonvoisin, op. cit. : 55.

[24] Chandès Gérard, SEMIO/SPHERE/TRANS/MEDIEVALE. Un modèle sémiopragmatique d’information et de communication appliqué aux représentations du moyen âge, Université de Limoges - Centre d’Etudes et de Recherches Sémiotiques Édition entièrement revue, mise à jour et augmentée de l’étude originale rédigée en 2004-2005 pour un dossier d’Habilitation à Diriger la Recherche (Université de Poitiers, 2006), 2007, [en ligne] http://epublications.unilim.fr/revu...

[25] Bocquet Martine, Communication des entreprises et des institutions : Un regard médiéval, Paris, L’Harmattan, 2015.

[26] Deramond Julie, « Les cantiques sur Jeanne d’Arc, ou quand l’Église fait sa publicité (1870-1920) », Le Temps des Médias, n°17, 2011 : 21 -29.

[27] Paris Emmanuel, « Fêter le Moyen Âge en l’absence de ces vestiges », Espaces, n°312, 2013 : 102-112 ; ou Fraysse Patrick, « Images du Moyen-Age dans la ville : l’inscription spatiale de médiévalité », Communication et langages, n°171, 2012 : 3-18.

[28] Bideran Jessica De, Bourdaa Mélanie, Argod Pascale, Bernard Katy, « Les voies d’Aliénor ou la construction d’un médiévalisme transmédiatique », dans revue ¿ Interrogations ?, n° 26, Le médiévalisme. Images et représentations du Moyen Âge, 2018, [en ligne], http://www.revue-interrogations.org...

[29] Chandès Gérard, « Réplicateurs visuels et sonores du monde néo médiéval », in Vincent Ferré (dir.), Médiévalisme, modernité du Moyen Âge, Paris, L’Harmattan, 2010 : 396.

[30] Ibid. : 168.

[31] Tuaillon Demésy Audrey, La re-création du passé : enjeux identitaires et mémoriels, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, 2013 ; « Mémoire, histoire et patrimoine. Une illustration : la pratique de l’histoire vivante médiévale », Émulations, n°11, 2013 : 2-8 ; « L’histoire vivante médiévale. Pour une ethnographie du "passé contemporain" », Ethnologie française, Vol 44, n°4, 2014 : 725-736 ; « La cuisine des reconstitutions historiques : réinventer l’alimentation du passé », Anthropologie et Sociétés, 42(1), 2018 : 289–309 ; Fraysse Patrick, « Les mises en scène du Moyen Âge dans les fêtes populaires médiévales », Communication & langages, n°191, 2017 : 29-50 ; Fraysse Patrick, Barthet Laure, « Muret 2013, reconstitution d’une bataille médiévale méridionale oubliée », ¿ Interrogations ?, n° 26, Le médiévalisme. Images et représentations du Moyen Âge, 2018 [En ligne] http://www.revue-interrogations.org...

[32] Voisenat Claudie, « Le tournant patrimonial », in Claudie Voisenat & Christian Hottin (dir.), Le Tournant patrimonial. Mutations contemporaines des métiers du patrimoine, Paris, MSH, 2016 : 17-41.

[33] Fabre Daniel, « L’ordinaire, le familier, l’intime, loin du monument », in Claudie Voisenat & Christian Hottin (dir.), Le Tournant patrimonial. Mutations contemporaines des métiers du patrimoine, Paris, MSH/MC, 2016 : p. 43-58.

[34] Caillet Élisabeth, « L’ambiguïté de la médiation culturelle : entre savoir et présence », Publics et Musées, n° 6, 1994 : 60.

[35] Sagnes Sylvie, « Au miroir de la médiation : le présent du patrimoine », Le patrimoine comme expérience. Implications anthropologiques, (sous la direction de Jean-Louis Tornatore), MSH, Paris, à paraître.


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19-20-21 Juin 2019 à Carcassonne